« D’ici le 22 août, l’humanité aura utilisé cette année autant de ressources écologiques que la Terre peut renouveler sur l’année entière », a prévenu la semaine dernière Global Footprint Network, qui calcule cette date chaque année. Dans le contexte particulier lié à la crise sanitaire du Covid-19, la date du « jour du dépassement » intervient trois semaines plus tard que l’année dernière. « Les mesures de confinement provoquées par la pandémie ont entraîné une contraction de l’empreinte écologique mondiale de près de 10%, mais nous pesons toujours autant sur la nature que si nous visions sur 1,6 Terre », souligne Global Footprint Network.
PUBLICITÉ

L’ONG WWF-France estime cependant que ce recul de trois semaines est un « trompe l’oeil à considérer avec prudence car cela ne reflète pas une transformation durable nécessaire pour limiter de manière pérenne notre empreinte écologique ». « Alors que des plans de relance se dessinent à travers le monde, l’humanité est aujourd’hui face à un choix historique : maintenir un modèle reposant sur les énergies fossiles et la surconsommation de ressources naturelles ou investir les milliers de milliards d’euros dégagés pour la relance dans un modèle durable », alerte l’ONG.