Nommé le 2 août 2021 à la tête de la direction de l’évaluation des risques de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), Éric Vial pilote les travaux d’expertise scientifique en réponse aux saisines et auto-saisines de l’Agence. Il a pour missions de superviser les équipes scientifiques de la direction et de coordonner les différents collectifs d’experts externes.
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Éric Vial veillera par ailleurs à poursuivre les efforts d’intégration des sciences humaines, économiques et sociales, et d’écoute des attentes de la société, dans l’ensemble de ses activités. « Les équipes de la direction de l’évaluation des risques de l’Anses sont mobilisées au quotidien pour fournir des évaluations fiables et de qualité, basées sur des méthodologies transparentes, renforçant par là-même la confiance dans la décision publique dans un contexte d’opinion exigeant. Je m’attacherai à poursuivre cette mobilisation », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Un parcours au service de la protection de la santé humaine et environnementale
Le parcours d’Éric Vial lui confère une solide maîtrise de l’expertise dans le domaine. Il travaille depuis plus de vingt ans dans le domaine de l’évaluation des risques technologiques et sanitaires, au service des décisions et politiques publiques. Il a été amené à dialoguer au cours de sa carrière avec de nombreux acteurs, aussi bien scientifiques, industriels, gouvernementaux que représentants de la société civile, en France et à l’international.
Éric Vial est ingénieur de l’Ecole Centrale de Lille et diplômé ingénieur en génie atomique de l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires en 1991. Il a d’abord occupé plusieurs postes et responsabilités au sein de l’Institut de Radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). En 2012, il devient adjoint au directeur de la santé et pilote alors le projet de développement d’une plateforme expérimentale pour étudier les effets de l’incorporation et de l’inhalation de radionucléides. Il coordonne également le bilan IRSN sur l’exposition de la population française aux rayonnements ionisants avant de piloter les activités de gestion de crise du pôle Santé Environnement de l’Institut.
En 2019, il rejoint le Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale en tant que conseiller nucléaire et radiologique. Il y assure notamment la coordination de la planification de la réponse de l’Etat à une situation d’urgence nucléaire ou radiologique.