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Un étiquetage environnemental « discriminant » sur les produits alimentaires

Par Abdessamad Attigui. Publié le 16 janvier 2023.
Un étiquetage environnemental « discriminant » sur les produits alimentaires
Le Planet-Score note les produits en fonction de différents critères. Crédit : Planet-Score. 
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Origine du produit, bien-être animal et exposition aux pesticides...Le collectif d’industriels « En Vérité » présente les principaux critères pour un étiquetage environnemental « robuste et discriminant » sur les produits alimentaires.

« Un score environnemental officiel, discriminant, et répondant aux attentes des consommateurs », est demandé par le collectif « En Vérité ». Le regroupement d’industriels s’appuie sur un sondage réalisé par l’institut BVA qui a démontré que 86 % des Français réclament un étiquetage environnemental qui devrait répondre à des critères précis tels que l’utilisation des pesticides, le mode d’élevage et l’origine des produits alimentaires consommés. 

C’est à l’Assemblée nationale, jeudi 12 janvier, que l’étude menée par BVA a été présentée aux représentants des deux cabinets ministériels de la Transition écologique et de l’Agriculture, tous deux concernés par la démarche d’affichage environnemental prévue dans le cadre de la Loi Climat et Résilience. D’après cette analyse, malgré le contexte d’inflation et de tension sur le pouvoir d’achat, l’information et la transparence sur les produits alimentaires intéressent « des foyers aux revenus diversifiés, aussi bien modestes qu’aisés ». 91 % des sondés annoncent qu’ils vérifieraient en priorité le score portant sur les pesticides et 80 % évalueraient l’origine du produit. Quant au bien-être animal, un quart des Français place le mode d’élevage en tête de ses critères de choix, et « 90 % s’y référeraient s’il était clairement affiché ».
 

Confrontés à des produits affichant ces critères dans le cadre de cette étude, les sondés semblent être principalement guidés par les indicateurs « recouvrant pour eux une réalité précise (utilisation de pesticides, mode d’élevage, origine) qui orientent l’achat, plutôt que les indicateurs recouvrant des concepts ou notions plus larges (climat, biodiversité, ressources) ».

Un affichage obligatoire ?

Étude à l’appui, le collectif « En Vérité » réclame, à l’instar du Nutri-score, l’adoption d’un référentiel « robuste et obligatoire » inter-catégories pour toutes les marques alimentaires, et répondant à l’aspiration d’une information claire sur les critères retenus dans le cadre du sondage, à savoir : utilisation de pesticides, mode d’élevage et origine. « 60 marques alimentaires sont prêtes à travailler main dans la main avec le gouvernement et l’ensemble des parties-prenantes publiques, privées, scientifiques et ONG, pour tester les différentes propositions, évaluer leur efficacité et définir l’affichage environnemental répondant le mieux aux attentes des Français », annonce le collectif d’industriels.

Après avoir pris en considération les enseignements de cette étude, les représentants des ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture ont rappelé le caractère volontaire de toute démarche d’affichage environnemental pour les produits alimentaires, dans l’attente de décret qui fixera la méthode d’affichage retenue, les critères de référence de celui-ci, et son déploiement d’ici fin 2023, voire en 2024. Parmi les étiquetages testés, on évoque notamment le Planet-Score qui inclut les impacts sur la totalité du cycle de vie des aliments : de la production aux emballages, en passant par l’énergie et le transport. Ce score est désormais apposé en expérimentation sur des produits présents au sein de différentes enseignes.
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