Face à cette urgence, l’adaptation des logements et des locaux professionnels apparaît comme un impératif sanitaire et social. Le récent décret renforçant les obligations des employeurs en matière de protection thermique s’inscrit dans cette dynamique, traduisant les priorités du Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC).
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Parmi ces solutions sobres figurent les protections solaires extérieures, capables de réduire jusqu’à 7 °C la température intérieure lorsqu’elles sont automatisées ; les brasseurs d’air plafonniers, qui abaissent la température ressentie avec une consommation jusqu’à 30 fois inférieure à celle d’une climatisation ; ou encore la ventilation naturelle optimisée.
Avec 21 millions de logements bientôt exposés à plus de 20 jours de canicule chaque été d’ici 2030, les auteurs du guide alertent sur le risque de « mal-adaptation » : recourir massivement à des climatiseurs mobiles, peu efficaces et très énergivores. Un piège à éviter, au profit d’un changement structurel du bâti. Lutter contre la chaleur ne peut plus se limiter à produire du froid. Il faut repenser nos bâtiments, pour une adaptation durable, sobre et accessible à tous.