Quelle est le niveau de pollution de l’air dans le métro parisien ? À la demande d’un syndicat de la RATP, l’association Respire a réalisé une étude sur la qualité de l’air. Celle-ci a jugé que les données publiées par la régie sont trompeuses et qu’elle « dissimule ainsi au public la gravité de la situation ». De son côté, la Région met cause la méthodologie utilisée par l’association pour réaliser cette étude.
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Des mesures pour dépolluer l’air d’ici 2033
Le vice-président du Conseil régional évoque par ailleurs la volonté de la région de dépolluer l’air à l’horizon 2033 dans les lignes du métro et RER : « Nous lancerons des solutions de purification de l’air testées. Notre objectif est d’installer des solutions de nettoyage de l’air dans les vingt stations les plus polluées des transports en commun franciliens ».
Deux solutions de dépollution ont déjà « prouvé leur efficacité ». La première consiste « à implanter sur le quai des stations un appareil de filtrage par ionisation positive. […] 20 % à 30 % des particules fines sont ainsi capturées à proximité de l’appareil de filtrage ». Développée par la SNCF et Tallano, la deuxième solution capterait « les particules issues du freinage du métro juste derrière les freins via une sorte de petit aspirateur ». Cette dernière permet une réduction à la source de deux tiers des particules, a précisé l’élu Jean-Philippe Dugoin-Clément.