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Agent de déchèterie, un métier en pleine mutation

LA RÉDACTION, LE 1er DÉCEMBRE 2011
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Signe de l'évolution du métier, son nom a changé. On ne parle plus de « gardien » de déchèterie, mais le plus souvent d'agent d'accueil, et parfois même d'animateur de tri. En plus de la traditionnelle surveillance du site, l'agent guide désormais chaque usager dans le choix de la benne, tout en vérifiant la nature du déchet. « Dans les années 1990, on déchargeait tout dans une seule benne, dont le contenu partait à l'enfouissement. Aujourd'hui, notre objectif est au contraire d'alléger le tout-venant, afin de valoriser au mieux les déchets », note Mickaël Mercier, responsable des déchèteries du Sycodem Sud-Vendée. La gestion des volumes reste la grande affaire de l'agent de déchèterie. Les tonnages ont en effet explosé au cours des dernières années, pour atteindre près de 12 millions de tonnes en 2009 au lieu de seulement 6,8 millions en 2001, selon l'enquête Collecte de l'Ademe. Au quotidien, il faut gérer une fréquentation en hausse constante. « Avec 900 passages par jour en moyenne à la déchèterie de Fontenay-le-Comte, et des pics aux heures de pointe, on doit être très vigilant. Il faut pouvoir parler à quelqu'un tout en observant ce qui se passe à côté », note Mickaël Mercier. Selon les déchèteries, les agents sont également amenés à gérer l'enlèvement des bennes - souvent irréguliers - avec les prestataires, et à réaliser la facturation sur site. « Les volumes apportés par les particuliers sont limités à 3 m3 par jour. Au-delà, nous facturons leur réception en délivrant un bon de versement », explique Patrick Carlier, agent d'accueil aux déchèteries du Smictom des Châtelets, dans les Côtes-d'Armor. Le nombre de bennes augmente aussi, à mesure que les filières de recyclage se développent. « Il faut être réactif et prendre des décisions rapidement », estime Nathalie Chartier, agent d'accueil à la déchèterie de la Morlaye, pour le Syndicat mixte de la vallée de l'Oise. Pour cela, les formations se multiplient : adopter les bons gestes et les bonnes postures, reconnaître les produits dangereux, savoir réagir face à un public difficile, sécuriser les personnes et les biens, éteindre un départ d'incendie... Comment intégrer la profession ? « Il existe depuis peu un CAP de gestion des déchets, mais rien ne vaut la formation sur le terrain », estime Mickaël Mercier. Un son de cloche partagé par Nathalie Chartier : « l'idéal est d'apprendre le métier au contact des anciens, tout en ayant, si possible, une première expérience dans le secteur des déchets ». Enfin, c'est un métier porteur au regard du nombre de déchèteries - plus de 4 500 aujourd'hui - qui ne cesse d'augmenter.


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