En remportant le contrat de télérelève des compteurs d'eau de la communauté de l'agglomération havraise (Codah), m2ocity décroche le plus gros contrat du genre à l'échelle d'une régie. De 10 millions d'euros sur dix ans, il porte sur l'équipement et la gestion de 100 000 compteurs. Si on ajoute que trois petites régies et plusieurs opérateurs indépendants sont en cours de contractualisation, force est de constater que m2ocity a de l'appétit. « En France, la télérelève est encore marginale, 5 % des compteurs d'eau, mais son potentiel de croissance est rapide. Ce chiffre a doublé par rapport à 2010 et devrait encore doubler dans les deux ans », estime Pierre-Yves Senghor, directeur marketing. Il faut dire que l'entreprise a bouleversé le marché en proposant un réseau interopérable. « Nous sommes les seuls opérateurs de télérelève multi-utilités (eau, gaz, électricité, déchets…) à l'échelle du territoire », revendique-t-il. Créée en mars 2011 par Orange et Veolia Eau, m2ocity a racheté l'infrastructure de télécommunication de Veolia et assure la gestion de la quasi-totalité de son parc de compteurs communicants. Depuis, elle s'est émancipée en décrochant des contrats pour la télérelève de bâtiments, la gestion de conteneurs de déchets et les données de capteurs environnementaux. Avec près de 600 000 points de service raccordés à son réseau d'ici à la fin de l'année sur 1 800 villes françaises, m2ocity possède déjà le plus important parc français de points télérelevés. Avec l'objectif d'élargir sa couverture à 5 000 villes dès la fin 2013 et dépasser le million de compteurs et capteurs exploités.? AD >>m2ocity, pierre-yves.senghor@m2ocity.com