Au Mans, le centre de tri conçu et réalisé par l'ensemblier Aktid (Chambéry, Savoie) traite les déchets recyclables collec­ tés auprès de 313 000 habi­ tants, soit 16 000 tonnes /an. « La capacité peut grimper à plus de 40 000 tonnes/an, en deux postes de travail, ce qui permettra d'absorber sans difficultés de nouveaux flux », souligne Aurélien Toupet, di­ recteur tri et valorisation de Sita Grand­Ouest. Géré par Valor Pôle 72, société dé­ tenue à part égales par Sita et Passenaud Recyclage, le centre est techniquement prêt à recevoir les nouvelles ré­ sines. « Le process (7,2 millions d'euros d'investissement) mobilise quelque sept machines de tri optique Pellenc – dont 5 Mistral et 2 Boréas – auxquelles s'ajoutent en amont des équipements mécaniques performants comme les cribles balistiques Aktid destinés à séparer les matières entrantes en trois flux selon leurs propriétés physiques : les lourds et volumineux (corps creux) les plats et légers (les papiers) et tout ce qui passe à travers les cribles. Ce dernier flux est envoyé sur un séparateur à disques qui opère une nouvelle séparation : la fraction inférieure à 40 mm est dirigée vers un trieur optique pour récupérer les petits bouts d'acier, d'alu, de plastiques », indique­t­il. Les emballages plastiques, qui constituent le gros de la ligne des corps creux, sont séparés par catégories (Pehd, Ela, PET clair, PET foncé) à l'aide de deux séparateurs optiques Mistral qui combi­ nent la reconnaissance par matière et couleur. Le débit moyen de l'installation est de 15 tonnes/heure. Un contrôle qualité manuel vient encore affiner le tri. « Pour capter les films, le système retenu sera l'aspiration et nous avons prévu des cabines de tri supplémentaires, même si tout cela reste pour l'heure théorique et que des ajustements seront nécessaires quand nous serons confrontés au problème », ajoute