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Des flux réguliers, une circulation fluide

LA RÉDACTION, LE 1er JUIN 2013
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Le centre de tri Échalier, à Clermont-Ferrand, réalisé par Iris Créé en 1994, le centre de tri d'Échalier (groupe Paprec), à Clermont-Ferrand, a vu ses capacités étendues et son processus de tri modernisé avec la création, en 2013, d'un nouveau bâtiment de 1 300 m2 et l'acquisition de nouveaux équipements (tel ce trommel doté de trois mailles, 60, 150 et 350 mm, faisant, entre autres, office de décartonneur) portant son taux de production de 15 à 22 tonnes/heure de déchets triés. Dans un centre d'une telle capacité (45 000 tonnes/an issues des collectes sélectives, soit l'équivalent des déchets de 800 000 habitants), la question de la circulation des matières ne pouvait être négligée. L'installation réalisée par Iris compte plusieurs points forts. Ainsi, l'alimentation du nouveau trommel se fait par une trémie doseuse Matthiessen acquise en 2010 et déplacée vers la nouvelle unité. « Assurant 30 minutes d'autonomie, l'équipement est doté d'un convoyeur et d'un rotor équipé de dents pour brasser la marchandise et ouvrir les sacs, permettant de ventiler de façon homogène l'ensemble des matières », précise Michèle Barbecot, la responsable )du site. Autre avancée ? « Entièrement automatisé, le système de stockage et de vidange des matières triées (au sol à l'intérieur de box, tous équipés de fonds mouvants) ne nécessite aucune intervention humaine, d'où des gains en termes de temps et surtout de sécurité », se félicite Michèle Barbecot. Le dispositif de stockage des journaux magazines (JRM) se révèle particulièrement intéressant. Pour augmenter une zone aux capacités jugées insuffisantes, Échalier a, en effet, investi dans quatre trémies plus longues et plus hautes (soit 1 200 m3 au total, contre 320 m3 auparavant), ainsi que dans différents convoyeurs. « Aujourd'hui, le chargement des camions de papiers s'effectue automatiquement devant les trémies, sur un pont-bascule : les journaux magazines tombent directement dans le semi via un convoyeur et le poids chargé est connu en temps réel », explique Michèle Barbecot. L'ensemble de l'installation est piloté d'une petite cabine par une opératrice grâce à des écrans de contrôles reliés à des caméras (visualisation des niveaux de remplissage des trémies et du cheminement des matières vers le camion), ainsi que d'écrans tactiles pour commander les différents convoyeurs. Le centre de tri du Sybert, à Besançon, réalisé par Néos Entré en service il y a un an, le centre de tri de Besançon, qui se caractérise par un mode de gestion originale (le Sybert, syndicat mixte de traitement des déchets, prend en charge les entrées/sorties et la maintenance, tandis que la chaîne de tri est déléguée à Coved) a été conçu et réalisé par l'ensemblier Néos. Il assure, de manière automatisée, le tri de 15 000 tonnes/an en dix flux. « L'installation a été pensée pour pouvoir faire face à une hausse des tonnages (extension des consignes de tri à tous les emballages plastiques, notamment) et peut grimper jusqu'à 20 000 tonnes/an », précise Loys Monllor, le directeur du site. Les équipements (70 convoyeurs, 2 cribles rotatifs, 1 séparateur magnétique, 2 trieurs optiques…) ont été dimensionnés pour pouvoir tendre vers ces objectifs futurs et des emplacements ont même été réservés pour installer de nouvelles machines si nécessaire. « Une attention particulière a été portée au cheminement et à la bonne circulation des matières, selon un schéma très classique », note Loys Monllor. Les déchets sont déversés par un chariot élévateur équipé d'une pince à déchets dans une trémie d'alimentation doseuse d'une capacité de stockage de 30 m3  conçue par Néos. Puis les matières avancent à une vitesse relativement faible sur le tapis et passent par un tambour écrêteur qui assure un flux continu et uniforme des produits. Ici, pas d'ouvre-sacs puisque toute la collecte arrive en vrac. Le centre compte 9 silos de stockage pour les matières triées, disposés de chaque côté d'un grand convoyeur. Tout le système est sur pesons (pesée en continu des stockages) et le système de gestion est entièrement automatisé (envoi d'un signal quand les silos sont pleins).


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