Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
RECYCLAGE

Centre de tri mutualisé

LA RÉDACTION, LE 9 MARS 2015
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le nouveau centre de tri des déchets ménagers recyclables de Mornac (Charente) vient de réceptionner ses premiers flux, en majorité dans des sacs jaunes. Actuellement en cours de mise en service industrielle, il est autorisé à traiter 25 000 t/ an, pourvues par le Calitom à 70 % et le Grand Angoulême à 30 % . L'installation est, en effet, le fruit d'une entente intercommunale, conclue pour quinze ans entre ces deux collectivités et permettant une mutualisation, citée en exemple par l'Ademe. Jean Révéreault, président du Cali-tom, s'en félicite : « Nos coûts passent en dessous de 170 euros la tonne, contre 229 euros auparavant. Seule une baisse des quantités collectées pourrait faire augmenter le coût de la tonne triée. De plus, cela règle le problème d'absence de concurrence que nous constations sur le département. » Le Calitom, maître d'ouvrage, gère le centre en régie et refacture la tonne triée au Grand Angoulême. Aluminium, acier, cartons, cartonnettes, gros de magasin, journaux-revues-magazines, PET transparents et colorés, flaconnages rigides en PEhd, films et bâches en PEbd, briques alimentaires (ELA), et même polystyrène et PP… le centre peut produire treize flux sortants, outre 10 % de refus. Après un ouvre-sacs en début de ligne, le procédé comprend un trommel et trois cribles balistiques signés Ar-Val, le concepteur-constructeur du process, sept trieurs optiques fournis par Titech (Tomra), deux overbands, des courants de Foucault, ainsi qu'une poulie magnétique destinée à récupérer les petits éléments en acier dans les fines, le tout relié par une centaine de convoyeurs. Parmi la vingtaine d'agents de tri, certains devraient être affectés au contrôle qualité du PS et du PP après les machines optiques, avec l'objectif d'atteindre 95 % de pureté du PP et 90 % pour le PS, qui constituent respectivement 4,93 et 0,23 % des flux entrants, selon les premières caractérisations. Pour un investissement de 15 millions d'euros, l'unité bénéficie d'une aide de l'Ademe de 2,5 millions d'euros, dont 500 000 euros conditionnés à l'atteinte de performances, soit « un minimum de valorisables dans les refus, un taux de valorisation de 90 % de l'entrant, un coût de traitement maximum de 170 euros la tonne », résume Jean Révéreault. « Nous nous sommes engagés sur un taux de perte des valorisables dans les refus à 2,5 %, indique Elouan Colleau, chef de projets chez Ar-Val. Pour éviter que les valorisables partent dans les refus, ceux-ci sont isolés par des agents de tri et par une seule machine optique, qui opère un tri positif en soufflant les plastiques comme le polyamide ou le PVC. » « Nous avons postulé au nouvel appel à projets d'Eco-Emballages », signale par ailleurs Jean Révéreault. Ce qui permettrait de consolider cette démarche de tri étendu des plastiques.


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Gestion des biodéchets : vers une opération économiquement blanche à Grenoble
Gestion des biodéchets : vers une opération économiquement blanche à Grenoble
Tri-O Greenwishes devient Ostreya
Tri-O Greenwishes devient Ostreya
Lancement d'un atelier automatisé de reconditionnement de smartphones en France
Lancement d'un atelier automatisé de reconditionnement de smartphones en France
Alexandre Clairembault à la tête de la Division Bois de Tomra Recycling
Alexandre Clairembault à la tête de la Division Bois de Tomra Recycling
TOUS LES ARTICLES RECYCLAGE
Les plus lus
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS