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RECYCLAGE

Trivalis consolide ses filières

LA RÉDACTION, LE 11 MAI 2015
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Les déchetteries vendéennes ont vu leurs tonnages baisser, d'environ 10 000 tonnes en 2014, pour représenter l'équivalent de 331 kg par habitant. Aux yeux de Gérard Hérault, vice-président de Trivalis en charge du tri et des relations avec les éco-organismes, cette tendance s'explique d'abord par la diminution des apports non ménagers, en déchets verts principalement : « Des professionnels du paysage préfèrent recourir à leur propre exutoire, depuis qu'ils sont facturés au coût réel par certaines collectivités. » Elles sont plusieurs, en effet, à avoir instauré cette mesure dans leurs déchetteries. Trivalis est un syndicat départemental de traitement. Il gère 16 filières, dont 12 de recyclage. Parmi les plus récentes, on compte celle des meubles. L'élu s'en montre satisfait : « Son déploiement est finalisé et deux sites sur trois disposent de bennes appropriées, y compris pour les mobiliers en plastique. » Ce sont ainsi 8 600 tonnes détournées de l'enfouissement en 2014, et qui, sinon, coûteraient plus de 110 euros la tonne (transport et transfert inclus) à cette collectivité de près de 761 000 habitants. Recyc-Matelas Grand Ouest reprend les matelas ainsi que les éléments en mousse « tels les coussins de canapés », illustre Gérard Hérault. La majorité est recyclée en France. Le textile issu des matelas part en Belgique. Derrière les déchets verts, les gravats constituent le second flux le plus important des 70 déchetteries. La presque totalité des tonnages ainsi réceptionnés trouve une seconde vie en tant que matériaux de remblai. Enfin, la plus « petite » filière tâtonne encore. À un niveau de 27 tonnes récoltées dans 18 déchetteries, le polystyrène apparaît comme un flux expérimental, avec « aucun prix de reprise ». Brangeon Environnement a remporté, en 2014, un marché portant sur la mise à disposition de contenants, l'évacuation, le transport et la valorisation de plastiques souples et rigides issus des déchetteries. Concernant le PS, Trivalis l'achemine en régie et par prestataire à 400 euros la tonne, en vue de confier le gisement à Atlan, régénérateur basé dans la Sarthe. C.C.


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