Une étiquette environnementale dans le secteur de la restauration est en cours d'expérimentation en Bretagne. Le restaurant Le jardin gourmand, à Lorient (56), en est le premier bénéficiaire ce printemps. Trois indicateurs ont été choisis pour calculer la note : l'impact sur les émissions de gaz à effet de serre, celui sur l'eau et le pourcentage de produits biologiques utilisés. Elle est attribuée selon un indice de référence évalué à 50 qui correspond à 7 kg de CO2, 409 litres d'eau, 26 g de phosphates et 50 % de produits biologiques par repas, et est symbolisée par une lettre allant de A à E. Si le restaurant le souhaite, d'autres informations facultatives peuvent être affichées : la part de produits locaux, frais, de saison, d'espèces menacées de poissons, de déchets et d'énergie nécessaire par repas, etc. « Cette action découle de la loi Grenelle 2 qui demande d'apporter au consommateur une information claire sur les produits qu'il achète. La méthode a tout d'abord été créée pour les hôtels en juillet 2011 ; cent sont étiquetés à ce jour. La réflexion a été étendue aux restaurants début 2014 », retrace Hubert Vendeville, directeur d'Evea tourisme qui pilote l'expérimentation avec l'Association des professionnels indépendants de l'industrie hôtelière. D'une durée de deux ans, elle dispose d'un budget de 45 000 euros et devrait permettre d'étiqueter quinze restaurants d'ici à la fin de l'année. La démarche pourrait être étendue au niveau national en 2016.