Si des opérateurs du tri des textiles reçoivent les soutiens plus tard que prévu, pour ceux qui ont clos leur déclaration, Alain Claudot, directeur général d'Eco-TLC, relativise : « Nous sommes dans un processus de traçabilité, qui nécessite un temps de vérification des d o n n é e s . » Avec le deuxième agrément qui va de 2014 à 2019, les détenteurs de points d'apport volontaire doivent désormais déclarer les quantités récoltées par adresse ou par commune et où elles sont traités. « Nous effectuons un rapprochement entre ces données et celles des trieurs, pour-suit Alain Claudot. Si elles correspondent, le versement est automatique. S'il y a un écart, il faut le traiter. » Ce peut être le fait de tonnes provenant d'une association locale encore non conventionnée avec Eco-TLC. Néanmoins, « le délai porte non pas sur la totalité des versements, mais uniquement sur les tonnes non identifiées ». Ce processus devrait, par ailleurs, peu à peu écarter les flux frauduleux de la filière.