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LA RÉDACTION, LE 8 JUIN 2015
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Combien coûtent les CSR et, en corollaire, de quels soutiens une telle filière aurait-elle besoin ? À cette question répond l'étude « Élaboration d'un modèle global de production et de valorisation de CSR », menée par la Fnade, cofinancée par l'Ademe. Des premiers résultats en donnent les tendances. « Il s'agit de dimensionner les installations en fonction de l'aval et non de la quantité de déchets disponibles », précise Muriel Olivier, de la Fnade. Partant de là, l'étude bâtit quatre scénarios, à comparer aux coûts du stockage, d'environ 85 euros la tonne. Dans le premier scénario, un flux de 10 000 t de refus issus d'un centre de tri des collectes sélectives multimatériaux, d'une capacité de 50 000 t par an, apparaît comme insuffisant pour amortir les investissements induits. Le deuxième scénario table sur 60 000 t de refus de tri de déchets d'activités économiques, provenant d'un site de 90 000 t par an, avec une installation de production des CSR attenante. Là, 50 à 60 % des refus peuvent être valorisés, à condition de ne pas débourser plus de 30 euros la tonne pour céder les CSR. La troisième hypothèse est celle de 40 000 t de refus de deux sites de tri-compostage-méthanisation d'ordures ménagères résiduelles (OMR). La production de CSR, mitoyenne à l'un de ces deux centres, peut valoriser 70 % des flux. Les coûts de la logistique sont alors le juge de paix. Le quatrième scénario se base sur 80 000 t d'OMR, délestées des collectes sélectives et du tri à la source de 40 % des biodéchets – un ratio optimiste tiré d'expériences autrichiennes. Sur cette base, 70 % du flux est détourné en CSR et par évaporation, pour un coût de préparation du CSR de 105 à 115 euros la tonne, non compétitif face au stockage, mais similaire à celui de l'incinération. Les aides jugées nécessaires à la création d'une chaufferie industrielle de 10 MW se chiffrent à 35-40 % de l'investissement, en vue de compenser le surcoût du traitement des émissions. En présence d'un réseau de chaleur urbaine, ce ratio monte à 50-60 %, dans le cas d'une utilisation l'hiver seulement. La cogénération ou la production de froid, l'été, rendrait l'opération plus attractive. Comme pour la biomasse, un bonus sur l'électricité vendue est imaginable. La version finalisée de l'étude doit être disponible l'été prochain. Quant à l'Ademe, elle prépare un appel à projets sur la chaleur issue de CSR. C.C.


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