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Analyseurs portables XRF pour les métaux

LA RÉDACTION, LE 1er OCTOBRE 2015
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Depuis notre précédent dossier, plusieurs changements sont apparus. Chez les distributeurs, Cegelec NDT, rebaptisé Actemium (groupe Vinci), s'est désengagé du marché du recyclage. Sur ce marché, les produits Oxford sont désormais exclusivement distribués par Projac tandis qu'Actemium conserve la distribution du fabricant anglais pour l'identification positive des métaux (PMI). Autres nouveautés 2015 : le lancement d'un analyseur « low cost » Si-PIN par l'allemand Spectro et, bien sûr, l'arrivée des concurrents du mPulse, qui pourrait contribuer à faire baisser les prix de la technologie LIBS. Des technologies matures Les analyseurs XRF font coexister deux technologies de détecteurs : le Si-PIN, en entrée de gamme, ne permet pas d'analyser finement les métaux légers (magnésium et aluminium) contrairement à la détection avec un capteur silicium SDD (détecteur au silicium à diffusion) plus performant. Dans les deux cas, les technologies sont matures. « Pour être honnête, il n'y a pas de facteurs de différenciation énormes », estime Laurent Girbal d' Ametek Spectro, à part peut-être la robustesse du détecteur, dont le perçage impose un remplacement coûteux. La plupart des analyseurs ont un écran tactile avec affichage des résultats, des connexions externes (Bluetooth, etc.) et une série d'accessoires en option. Quant aux caméras intégrées, elles sont plus utiles aux secteurs des mines et de la géologie qu'aux recycleurs. L'un des acteurs mondiaux des analyseurs portables XRF, Niton, fait par tie du groupe américain Thermo Scientific. La marque est distribuée en France par Fondis-Bioritech. Au sein d'une gamme très large, ce sont les analyseurs XL2 qui sont le plus adaptés aux recycleurs de métaux. En entrée de gamme, le modèle XL2 analyse les métaux à partir du titane avec son détecteur Si-PIN. Le XL2 Goldd est équipé d'un détecteur à haute performance SDD qui lui permet d'analyser les métaux légers à partir du magnésium. Le temps d'analyse, comme pour les autres fabricants, oscille entre trois secondes pour des inox sans métaux légers et jusqu'à quinze secondes pour l'analyse poussée des alliages contenant de l'aluminium. Prix indicatif : entre 18 000 et 25 000 euros. « Un peu plus compact et un software revu pour une précision plus grande » : le dernier-né de la gamme XRF Oxford, lancé en octobre 2014, perfectionne et remplace le modèle X-MET 7000 selon son distributeur, Lucien P r o j a c . L' é c r a n tactile 4,3 pouces reste le même, le détecteur est toujours SSD, mais l'appareil pèse 1,5 kg, contre « moins de 1,8 kg » pour les modèles 7000 et le temps de détection est « de deux à trois secondes pour 90 % des cas ». Trois types de X-MET 8000 sont proposés par l'entreprise : le Smart (Ti à U), qui est capable d'analyser un métal à 400 °C, et Optimum et Expert, qui analysent les alliages légers et les métaux à partir du magnésium. En option, un bouclier anti-radiation est fourni. Les prix varient pour ces produits entre 18 000 et 25 000 euros. La gamme Bruker Elemental 500/600/800 exclusivement en SDD avec une protection du détecteur renforcée grâce à un moulage breveté est proposée sur le marché français par France Scientifique. C'est la singularité de Bruker, dont les analyseurs portables sont distribués en exclusivité par la société depuis 2013. « Le Titan 500 est surtout utile pour des industriels qui ont besoin de contrôler les alliages en base fer, mais pour les recycleurs, notre analyseur le plus vendu est le 600 », explique Khalid Rbii, un des technico-commerciaux de France Scientifique. Et pour cause, le modèle 500 a un champ de possibilités allant du titane à l'uranium, alors que le 600 débute au magnésium, grâce à son détecteur fast SDD. Le modèle 800 fast SDD intègre lui aussi une caméra de précision surtout utile pour le contrôle en soudure, dans le monde de la recherche et de la géologie. Les prix sont autour de 18 000 euros pour le S1 500 et de 25 000 euros pour le S2 600. Sur le marché des pistolets XRF, l'allemand Spectro vient de se lancer, en mars 2015, sur la technologie XRF entrée de gamme, avec un détecteur Si-PIN. Le but est « d'adresser un marché plus large », selon Laurent Girbal. Le Si-PIN vise les récupérateurs de métaux et d'alliages. Si-PIN « low cost » Entre la technologie haut de gamme SDD, que Spectro commercialise depuis des années, et la nouvelle version « low cost » Si-PIN, la différence se chiffre à environ 2 000 euros. Pour se différencier, Spectro met en avant la production, localisée en Europe (Allemagne), et la fourniture incorporée (et non en option) d'un manchon de sécurité. Placé sur la tête de mesure, il assure l'étanchéité du rayonnement entre l'échantillon et l'opérateur. Prix du XSort Si-PIN : 18 000 euros. Olympus distribue en France la gamme Delta, rachetée à Innov-X. Elle inclut des produits haut de gamme pour le monde de la recherche et les géologues, ainsi que trois analyseurs pour le recyclage et la PMI. Le plus récent, le Delta Element, est aussi le moins cher. Adapté aux ferrailleurs, il est doté de deux modes de calibration, alliages et métaux précieux. Son détecteur est un Si-PIN, comme le second de la gamme, le Delta Classic+, qui offre en plus des calibrations catalyseurs et ROHS. Quant au troisième analyseur utile pour les recycleurs, il s'agit du Delta Professional, qui analyse aussi les aluminiums grâce à son détecteur SSD. À noter que les deux batteries livrées sont interchangeables à chaud. Les prix s'échelonnent entre 17 000 euros (Delta Element), 22 000 euros (Delta Classic+) et 26 000 euros (Delta Professional). n


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