L’ordonnance prise en application de la loi EGAlim du 30 octobre 2018, qui est en vigueur depuis le 1er janvier dernier, étend aux opérateurs de la restauration collective privée, l’obligation de lutte contre le gaspillage alimentaire déjà imposée dans la restauration collective des établissements publics et aux collectivités territoriales. « Cette démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire devra intervenir après la réalisation d’un diagnostic préalable, incluant l’approvisionnement durable en denrées alimentaires », précise le ministère de l’agriculture et de l’alimentation dans un communiqué.
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Enfin, cette ordonnance étend aux opérateurs de restauration collective préparant plus de 3.000 repas par jour, et aux industries agroalimentaires réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 50 millions d’euros, l’obligation de proposer à des associations de récupérer les denrées consommables et non vendues.
Ce lundi 6 janvier, le ministre Didier Guillaume a présenté le projet de loi ratifiant cette ordonnance.