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Nettoiement urbain : un service pour de fortes attentes

PUBLIÉ LE 28 AVRIL 2008
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Une ville propre, pour ses habitants, c'est un enlèvement régulier des ordures, le nettoiement des rues et des trottoirs, l'effacement des tags et autres graffitis... Autant de services considérés comme « normaux » par les administrés mais dont la gestion relève parfois du casse-tête pour les élus. En effet, cette exigence considérée d'intérêt public occupe une place importante dans les budgets communaux (en moyenne 4% du budget « environnement » des communes). Il est donc impératif pour toutes les collectivités, et ce quelle que soit leur taille, de rationaliser leur organisation et leur gestion. Ainsi, les maires, fraîchement élus, doivent-ils procéder à une analyse de l'existant afin de supprimer les anomalies et les défauts d'organisation qui, accumulés, peuvent entraîner des surcoûts non négligeables. -a « propreté » : qu'est-ce que c'est ? On l'a vu, la notion de propreté diffère selon le point de vue adopté. Pour les textes législatifs, celle-ci est souvent définie par la négative de la propreté puisqu'elle résulte de « manquements ». Pour les responsables des communes, la notion de propreté se rapproche plutôt de la définition donnée par l'Association des hygiénistes et techniciens municipaux (AGHTM devenue ASTEE) dans leur ouvrage Les résidus urbains (Ed. Technique et documentation) : « Il est bien difficile de définir ce qu'on entend par une rue propre. C'est là une notion de caractère subjectif. On peut toutefois dire qu'une rue est propre lorsqu'elle a été débarrassée de déchets divers tels que papiers, emballages, feuilles, déchets putrescibles, taches d'huile ou de graisse, poussières de toute sorte, déjections canines, etc. (...) La propreté souhaitable, élément d'esthétique et d'hygiène, varie suivant la nature des voies et de leurs abords. » Pour les élus, la notion de propreté est souvent étroitement associée à la beauté de la commune et à son attractivité. Il faut donc qu'ils mènent de front une organisation rationalisée de la propreté, la réhabilitation de certains bâtiments ou monuments, l'entretien des espaces verts et des plantations... Une notion et beaucoup de définitions qu'il est indispensable d'associer pour que tous parviennent à une vision commune. Autant dire que le pari n'est pas gagné d'avance ! -a solution dépend du budget Au fil des années, les matériels destinés au nettoiement de la voirie ont beaucoup évolué et, tenant compte des ressources moins importantes des petites et moyennes communes, se sont adaptés aux volumes à traiter et au nombre d'employés affectés à ces tâches. Les matériels sont devenus plus polyvalents ; ils sont donc plus sophistiqués, plus maniables et compacts. Une balayeuse, par exemple, peut être estimée, selon sa taille, entre 100 et 200 000 euros. Un prix qui ne comprend pas, bien entendu, la maintenance que les agents des communes ne sont pas toujours en mesure d'assurer eux-mêmes. On comprend lors pourquoi certaines collectivités de petite taille hésitent, voire même renoncent, à acquérir, ce type d'engin. Comment peuvent-elles faire ? -a première solution réside dans la mutualisation des moyens, autrement dit le recours, quand la commune en fait partie, à l'intercommmunalité. L'achat, réparti sur plusieurs communes pèsera moins sur le budget de chaque commune. L'autre possibilité est le recours à des prestataires extérieurs, la fameuse « externalisation » qui est une tendance en constant développement. Selon une étude présentée lors de la dernière édition de Pollutec et confirmée lors du Salon des Maires et des Collectivités locales, « la part du marché confiée à des prestataires serait de l'ordre de 15% » ; des prestataires nationaux bien connus comme Veolia Propreté, Sita, Nicollin, ISS..., mais aussi quelques prestataires locaux de taille beaucoup plus modeste. Il n'existe donc pas de solution généralisable et la seule conclusion qui puisse s'imposer est de conseiller aux élus de procéder à une analyse précise de la situation actuelle, de mettre les résultats en regard du budget communal, d'examiner si cette compétence entre dans le champ de l'intercommunalité à laquelle ils peuvent appartenir et, s'il optent pour le choix d'un prestataire extérieur, de définir avec précision leurs besoins (quelles prestations, à quelle fréquence...). Il est donc urgent de prendre son temps !


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