« Agir concrètement pour la sécurité de tous, lutter plus efficacement contre certaines formes de délinquance et contre le sentiment d'insécurité, agir contre les incivilités qui empoisonnent la vie quotidienne et améliorer le taux d'élucidation des faits », telles sont les raisons qui ont conduit la municipalité à prendre la décision de la mise en place d'un parc de caméras de vidéo protection dans la ville. Comme on le souligne en mairie, « la mesure consiste en une sécurisation par la prévention et la dissuasion, dans le respect des libertés individuelles. » Les caméras qui avaient déjà été installées avant cette opération (surveillant les principaux axes de circulation ou encore un parking) sont raccordées, avec les dix-sept nouvelles à un centre de supervision urbaine.
Un système géré par la Police municipale
Les dix-sept caméras ont été installées durant l'été, pour l'essentiel au centre-ville et à la gare. Elles surveillent quotidiennement les principaux lieux fréquentés par les habitants. « La volonté de la municipalité de Haguenau de s'équiper d'un tel système s'intègre dans les objectifs du gouvernement qui visent à augmenter significativement les systèmes de vidéo protection sur l'ensemble du pays. De plus, les bilans existants prouvent que la vidéo protection a un impact significatif en matière de prévention, puisque qu'on sait que le nombre de faits constatés baisse plus rapidement dans les villes équipées que dans les autres. »
Le projet représente un investissement total de près de 500 000 euros (achat du matériel, installation, étude...) Il a bénéficié d'un financement de la part de l'État puisque « près de 270 000 euros, ont été attribués à la commune dans le cadre du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance.
Concrètement, ces dix-sept caméras sont reliées à un PC de surveillance géré par les agents de la Police municipale, et la Police nationale dispose également d'un accès aux images. Tous les secteurs équipés feront ainsi l'objet d'une surveillance quotidienne et continue dans le respect de la vie privée. Les images sont stockées durant 96 heures, puis automatiquement détruites. Enfin, toute personne intéressée par les images qui la concernent peut s'adresser au responsable du système de surveillance.