L'histoire de Fréjus, notamment contemporaine, est jalonnée d'événements douloureux, mais la ville a toujours su se remettre de ces coups du sort. Et même s'il n'est aucunement question d'oublier la catastrophe qui s'est abattue sur l'Est-Var et sur Fréjus les 15 et 16 juin 2010, il convient de repartir de l'avant. Le domaine touristique avait ainsi été durement touché par ces terribles inondations : « La perte globale sur le chiffre d'affaires était de 150 000 euros par jour », souligne Patrick Lieugaut, président du Syndicat d'initiative de Saint-Aygulf. Rappelant aussi que « cinq campings étaient restés fermés tout au long de la saison », les plus chanceux - Le Saint-Aygulf et Le Pont d'Argens - n'ayant pu ouvrir que partiellement. Un an après, les capacités d'accueil en matière d'établissements d'hébergement de plein air seront (presque) revenues à l'identique. « Les touristes, habitués ou nouveaux, ne boudent pas la station en tout cas », poursuit Patrick Lieugaut. Pour pouvoir prétendre ouvrir à nouveau leurs structures, les propriétaires de ces établissements ont dû néanmoins se soumettre à divers aménagements. « Les campings ont effectivement été assujettis à un certain nombre de prescriptions dictées par le représentant de l'État dans le Var », rappelle Bernard Tardif. Depuis la catastrophe, l'adjoint au maire délégué à la Sécurité - et la commission sécurité créée pour l'occasion en compagnie également d'un autre élu en la personne d'Émile Grosso - a été en relation directe permanente avec les services de la Préfecture.