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TERRITOIRES

La dépendance : un défi social et financier

LA RÉDACTION, LE 10 OCTOBRE 2011
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Si les moyens modernes (télésurveillance, télémédecine, domotique) vont permettre de maintenir certaines personnes dépendantes dans leur environnement familier, cela ne répondra pas à la nécessaire croissance de structures de plus en plus médicalisées qu'elles soient internes à l'hôpital, externe, publiques ou privées. L'offre médico-sociale en France s'appuie sur différentes structures publiques et privées dont, principalement, les maisons de retraite et les unités de soins de longue durée. Elle est majoritairement publique (60 % des capacités) et financée en grande partie par l'assurance maladie et les conseils généraux (au titre de l'APA) soit 40 % du coût mensuel en EHPAD (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) et 100 % à l'hôpital. Les problématiques liées au médico-social diffèrent sensiblement de celles du secteur hospitalier « traditionnel ». S'il est en effet possible d'avoir des hôpitaux de plus en plus « experts » dans des domaines d'activité par la mise en place de pôles médicaux et donc des structures de plus en plus « centralisées », la prise en charge de la dépendance pour des raisons « immatérielles » obéit nécessairement à une prise en charge dite de proximité aussi bien dans l'intérêt de la personne concernée que de la famille. Optimiser l'achat public pour la santé Se posent alors les questions de l'investissement et de l'exploitation de ces multiples petites structures de plus en plus médicalisées et « informatisées » notamment dans le cadre de l'établissement de liens avec des personnes « restées » à leur domicile. Cet enjeu, clairement identifié par les ARS (Agences régionales de santé), conduit à s'interroger sur la politique achat à mettre en place pour ces structures, ne disposant pas toujours des volumes optimaux et compétences achat associées. L'optimisation de l'achat public dans le secteur de la santé à conduit à un recours plus important à l'UGAP et à la mise en place de structures de mutualisation, qu'elle soit nationale (UNIHA - Union des Hôpitaux pour les Achats) ou régionale (RESAH-IDF - Réseau des acheteurs hospitaliers d'Île de France). Sans juger de la performance de telle ou telle structure, la question posée est bien de pouvoir proposer aux acteurs de ce secteur des solutions d'investissement et d'exploitation performantes, simples et rapides en totale cohérence avec les besoins exprimés et à venir. Avec son réseau de proximité, l'UGAP accompagne au quotidien des centaines d'établissements médico-sociaux dans leur mission de service public et dans l'efficience de leurs achats. Elle a réalisé ainsi en 2010 près de 418 millions d'euros d'activité dans le secteur de la Santé dont plus de 40 millions dans le seul secteur du médico-social grâce notamment à l'offre exhaustive proposée dans les domaines de l'hébergement hôtelier, du long séjour, de l'hygiène, du transfert et des aides à la mobilité, de l'équipement de soins et des consommables. Sans compter que les autres univers produits proposés par l'établissement intègrent systématiquement les spécificités du secteur médico-social (véhicules, grande cuisine, nettoyage et bionettoyage, fioul domestique ou encore informatique). C'est bien dans ce contexte que l'UGAP a récemment contractualisé avec des ARS, des partenariats en vue de faire bénéficier les acteurs du médico-social de conditions préférentielles réservées auparavant aux seuls établissements de santé confiant à l'établissement des montants de commande importants. L'UGAP, acteur national de l'achat public, se révèle être ainsi également un réel acteur local par son réseau de proximité et le nombre important de PME retenu (69 % des titulaires).


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