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Planet A : un collectif pour construire l’agriculture de demain

PUBLIÉ LE 27 OCTOBRE 2017
E.G
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Planet A : un collectif pour construire l’agriculture de demain
Un collectif pour « accélérer la révolution agricole » et développer l’innovation dans le secteur, vient d’être lancé à Châlons-en-Champagne. Il a pour vocation de réunir les acteurs concernés autour des enjeux de l’agriculture, via des forums, formations, programmes de recherche ou encore projets de sensibilisation.

Le jeudi 26 octobre, l’initiative « planet A » a été lancée à Châlons-en-Champagne (Marne). Il s’agit d’une initiative collective, qui a pour but d’accélérer et accompagner la mutation du secteur agricole, « en créant les conditions d’une innovation utile aux hommes ». Le collectif à l’origine de planet A est pour l’instant composé du maire de Châlons-en-Champagne Benoist Apparu, de Jacques Diouf, ancien directeur général de l’Organisation des nations unies (ONU) pour l’Alimentation et l’agriculture, du fondateur de la start-up Airinov qui fabrique des drones agricoles, du directeur général d’AgroParisTech, d’un exploitant agricole local, ainsi que du président du conseil régional Grand Est, Jean Rottner. Dominique Pierre, ex-directeur général de la coopérative Nicolas Feuillatte (Champagne), en est le président.

« Nous sommes convaincus que l’agriculture est la cause ultime et l’urgence absolue, qu’il faut la réinventer pour répondre aux problèmes du monde et se placer du côté des hommes. La rénover pour produire en quantité suffisante tout en construisant un avenir durable pour notre planète », déclare le manifeste de planet A. Le collectif estime que «  l’agriculture doit transcender ses atouts et dépasser les antagonismes pour faire émerger des solutions viables dans la durée, en renforçant les échanges constructifs entre acteurs concernés par l’agriculture, quels que soient leurs secteurs d’activité (alimentation, énergie, transport, industrie, construction, cosmétique, etc…) ou leurs prismes locaux ».

Recherche, formation et innovation 

Planet A s’organisera dès 2018 en quatre pôles : « recherche et expérimentation », avec la tenue en juin 2018 d’un forum international ; « formation et support », avec la création d’un Institut des Hautes études de l’agriculture (IHEDA) ; développement et économie », avec la création d’un incubateur de start-ups et un village d’entreprises de l’agro-économie ; et enfin un pôle « grand public », destiné à la sensibilisation des citoyens, à travers notamment la construction d’une « cité de l’agriculture (…) qui accueillera à terme les quatre pôles de planet A ».

Les formations proposées par le collectif s’adresseront aux cadres, hauts fonctionnaires, représentants d’ONG, élus, ou encore représentants syndicaux, dans le but de « développer et renouveler la culture agricole ». Elle prendront dans un premier temps la forme de MOOCs, développés en partenariat avec l’Université Reims Champagne-Ardenne et AgroParisTech, et disponibles dès octobre 2018.

« Nous parlons d’un sujet qui concerne le monde entier et c’est donc aux experts et personnalités du monde entier, issus de disciplines diverses, que nous faisons appel pour rejoindre planet A et faire émerger ou rendre possibles des solutions innovantes », a déclaré Benoist Apparu lors du lancement du collectif. Ce vendredi 27 octobre, le ministre de la transition écologique et solidaire Nicolas Hulot a apporté son soutien à planet A, en évoquant la perspective d’une « agriculture du XIXe siècle », qui passe notamment par, « l’agroécologie, le développement à grande échelle de l’agriculture biologique, les circuits-courts, des produits locaux de qualité et de saison, une dépendance de moins en moins importante aux pesticides (...) ».
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