« Favoriser la transition vers une agriculture et une alimentation bio sans pesticides chimiques, sans OGM, bénéfique pour le climat, la biodiversité, la préservation des ressources en eau, la santé publique comme pour l’économie locale sera l’un des principaux leviers d’action des nouveaux élus », avance la fédération, qui compte 10.000 fermes adhérentes sur le territoire national. La Fnab avance « trois bonnes raisons pour les collectivités locales de favoriser l’agriculture et l’alimentation bio ». Elle y voit l’occasion de « dynamiser le territoire et favoriser l’emploi », « de préserver l’environnement et les ressources » et « d’anticiper les nouvelles obligations légales ».
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Depuis le 25 février, le site Territoirebio est libre d’accès. Il donne libre accès à des outils, comme la grille d’analyse des territoires, pour « établir un diagnostic, élaborer un projet de territoire et en évaluer l’impact, mais aussi des retours d’expériences, des actualités sur les nouvelles règlementations et sur les expérimentations menées localement », détaille la Fnab. Et de rappeler que son réseau est composé de 90 groupements départementaux et régionaux couvrant tout le territoire national, dont les coordonnées sont disponibles sur le site. Les retours d’expérience présentés sont issus de la trentaine de territoires pilotes de la Fnab constitués en réseau depuis 2010.
La Fédération a également mis en ligne sur le site le recueil « Filières de territoire ». Cet ouvrage, réalisé par son réseau de 350 animateurs, conseillers et techniciens, « présente sous forme de fiches détaillées douze exemples de filières bio et locales dans huit régions de France ».
Enfin, la Fnab rappelle qu’elle a lancé à l’automne dernier, avec l’association Terre de liens et le Basic, l’application Parcel, un « outil web gratuit d’aide à la décision qui permet d’estimer l’impact écologique et économique des stratégies de transition agricole et alimentaires vers la bio et d’élaborer des scénarios ».
