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TERRITOIRES

Lyon monte au front contre les perturbateurs endocriniens

A.A, LE 8 OCTOBRE 2021
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Lyon monte au front contre les perturbateurs endocriniens
Grégory Doucet, maire de Lyon et les maires des arrondissements de Lyon ont signé cette charte lundi 04 octobre. Crédits : Ville de Lyon
Une ville sans perturbateurs endocriniens ! Lyon s’allie à l’action du Réseau Environnement Santé (RES) pour lutter contre ces substances qui constituent un enjeu de santé publique.

Maladies cardiovasculaires, asthme, cancers, obésité, ou diabète... Les perturbateurs endocriniens sont capables d’interférer avec le système hormonal et peuvent entraîner des effets indésirables sur la santé. Identifiées comme un enjeu de santé publique, la Ville de Lyon s’engage aux côtés du Réseau Environnement Santé (RES) afin de lutter à l’échelle territoriale contre ces substances.

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Cet engagement a été officialisé lundi 04 octobre. Grégory Doucet, maire de Lyon, Céline de Laurens, adjointe à la santé, et les maires des arrondissements de Lyon ont signé la charte des villes et territoires sans perturbateurs endocriniens en présence d’André Cicolella, président du Réseau Environnement Santé. En adoptant la charte lancée en 2017 par le RES, Lyon rejoint désormais un réseau de 200 villes et agglomérations, six départements et quatre régions.

Celle-ci se décline en cinq engagements : interdiction de l’usage des produits phytosanitaires et biocides, réduction de l’exposition aux perturbateurs endocriniens, mise en place de critères d’éco-conditionnalité (dans les achats et contrats publics), favoriser l’information et informer tous les ans les citoyens. La ville activera ainsi les leviers d’action en sa possession pour informer et sensibiliser sa population. « C’est un enjeu majeur de santé publique qui nous concerne tous. Signée par l’ensemble de nos arrondissements, cette charte acte le début de notre plan d’actions qui verra le jour en 2022 », commente Grégory Doucet, maire de Lyon.

Des actions progressives et incitatives

Déjà impliquée par sa pratique zéro phyto, et la certification iso 14001 sur le management environnemental, la municipalité écologiste de Lyon mettra en œuvre un plan d’action global pour l’été 2022. Ce plan d’action se veut « collaboratif, incitatif et progressif » et se construira « avec les partenaires de la Ville en matière de santé, de l’enfance et de la petite enfance, car les plus jeunes font l’objet des fenêtres d’exposition les plus fortes », peut-on lire dans un communiqué.

Parmi les mesures déjà identifiées, la Ville présente :

- Agir via la politique d’achat public, notamment travers le nouveau SPASER voté lors du conseil municipal du 30 septembre (Schéma des achats responsables de la Ville, qui guidera les marchés publics et les investissements de la Ville, chiffrés à environ 1 milliard d’euros sir le mandat) ;

- Un travail concerté avec les établissements municipaux qui reçoivent des enfants, en agissant notamment sur la famille des phtalates : intégration dans le projet éducatif de la Ville, suppression des matières plastiques dans les restaurants scolaires, choix de produits alternatifs dans les crèches… ;

- Une Intégration de la réflexion dans les politiques d’équipement publics, et dans les choix des matériaux

- Une communication et de la sensibilisation auprès des parents et des adultes, pour informer sur les alternatives existantes, simples, efficaces et peu coûteuses ;

- L’implication des partenaires santé et notamment ceux en lien avec la période de périnatalité : HCL et maternités, unions régionales des professionnels de santé, médecins, sages-femmes…

- Le partage de bonnes pratiques avec les autres collectivités signataires ;

- La formation des agents municipaux afin qu’ils puissent spontanément mettre en œuvre les bonnes pratiques (achats, aération des locaux, techniques de nettoyage…) ;

- L’évaluation des mesures et actions réalisées.


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