Qui sont les acteurs de l’agriculture urbaine, quels sont les productions, les modèles économiques... Les réponses sont à retrouver au sein du nouveau baromètre d’Agri-city.info. Une trentaine de pages dédiées à l’essor de ce secteur qui pourrait atteindre 286 milliards de dollars à l’horizon 2026.
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Principales tendances du secteur
Le baromètre dévoilé l’intérêt grandissant et l’investissement que consacrent les grandes villes françaises au sujet de l’agriculture urbaine. Agri-city.info cite le cas de la Métropole du Grand Paris, « qui avec une exploitation agricole pour 74.000 habitants (contre 1 pour 128 en moyenne en France) œuvre en faveur du retour de l’agriculture sur son territoire ». Ou encore les métropoles comme Lyon, Bordeaux, Marseille, Rennes, Lille, et Nantes qui ont « des terres agricoles et des exploitations sur leur territoire et qui agissent pour que cette activité de production soit préservée, augmentée et surtout destinée à leurs habitants ».
Autre enseignement présenté dans ce baromètre : les tendances sur les activités principales, spécialités, forme juridique, année de création, et localisation des structures de l’agriculture urbaine. En France, ces structures « sont très majoritairement des associations ou des SAS, 50 % des agriculteurs urbains professionnels ont moins de 40 ans, seuls 30 % sont des producteurs tirant leur revenu principal de l’activité agricole, 44 % cultivent en pleine terre, les autres pratiquant l’hydroponie, l’aéroponie ou l’aquaponie... Les lauréats de l’appel à projets "Quartiers fertiles" (ANRU) produisent pour plus de 65 % des légumes et pour près de 50% des petits fruits, les autres productions étant loin derrière », souligne Agri-city.info.
