Le nombre de communes éligibles à l'aide sur la partie Natura 2000 passe de 1 230 à 2 200. Crédit :Alain Audet/Pixabay
Destinée jusque-là aux communes situées en cœur de parc national ou dans les zones Natura 2000, l’aide financière pour la protection de la biodiversité s’étend à celles se trouvant au sein de parcs naturels régionaux.
Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires dévoile la nouvelle répartition des dotations aux communes pour la protection de la biodiversité. Grâce à cette réforme inscrite dans la loi de finances pour 2022, « ce sont 5 300 communes qui bénéficient de moyens supplémentaires » pour préserver les écosystèmes de leurs territoires, précise Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales.
Lancée en 2019, la dotation budgétaire de soutien aux communes pour la protection de la biodiversité, était exclusivement destinée à soutenir financièrement les communes situées en cœur de parc national, en parc naturel marin, et ou dans les zones Natura 2000. Dorénavant ce soutien s’applique aux communes situées dans un parc naturel régional. Cet élargissement s’accompagne d’une augmentation de l’enveloppe de la dotation qui passe de 10 millions en 2021 à 24,3 millions d’euros en 2022.
5 millions d’euros pour les parcs régionaux
Ce budget se répartit comme suit : le montant consacré à la partie Natura 2000, qui compte désormais 2 200 communes, passe de 5,5 millions d’euros à 14,8 millions d’euros. La nouvelle catégorie des parcs naturels régionaux bénéficie de 5 millions d’euros, puis 4 millions d’euros sont destinés à la part des parcs naturels nationaux et près de 500.000 euros en soutien aux zones classées dans les parcs naturels marins.
Par ailleurs, dans le cadre de la finalisation de la Stratégie Nationale Biodiversité 2030, « les concertations se poursuivront avec les collectivités afin de poursuivre la structuration d’un accompagnement financier complet et performant de tous territoires mobilisés en faveur de la biodiversité », promet Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de l’Écologie.