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Trois questions à : Maxime Bourassin, fondateur de Covalba 

PUBLIÉ LE 3 AOÛT 2023
PROPOS RECUEILLIS PAR ABDESSAMAD ATTIGUI
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Trois questions à : Maxime Bourassin, fondateur de Covalba 
Maxime Bourassin, fondateur de Covalba. Crédit : DR
La saison estivale s’accompagne d’une surchauffe des bâtiments. Pour rafraîchir l’intérieur d’une façon pérenne et sans recours à la climatisation, Covalba propose l’application d’une peinture blanche réflective anti-chaleur. Après un simple passage sur la toiture, la société promet des degrés en moins dans les entrepôts et une baisse de la consommation énergétique. Échange avec son fondateur, Maxime Bourassin. 

- Environnement Magazine : Quel est le principe de la peinture réflective ?

Maxime Bourassin : Naturellement, le blanc se réchauffe moins qu’une peinture teintée, par exemple rose, verte ou brune, car la couleur va capter davantage la chaleur. Le blanc réfléchit 80 % du rayonnement solaire, pour renforcer cette capacité de réflexion solaire, on rajoute des pigments minéraux réfléchissants qui vont accentuer cet effet dans la résine acrylique ultra blanche. Nous proposons ainsi des produits réfléchissants à très haute performance dans le secteur du cool roofing. Notre système premium se compose de trois produits. Un primaire, en première couche, qui permet de réaliser l’adhérence sur le support, puis une base blanche réfléchissante acrylique qui réfléchit 94 % du rayonnement solaire, ce qui va empêcher la création calorifique dans les bâtiments. Cette base blanche est protégée par un vernis de finition. 

L’indice SRI (Indice de Réflexion Solaire), qui indique la performance de chaque revêtement, est de 119. Ce qui témoigne de la performance de notre système réfléchissant. Nous misons également sur la durabilité de la solution, c’est-à-dire que nous ne vendons pas un produit pour peindre à nouveau au bout de 4/5 ans. Un revêtement non protégé nécessite une nouvelle couche pour gagner en performance réfléchissante. Avec notre système, nous proposons une solution capable de durer jusqu’à vingt ans.

- Quelles sont les baisses de température promises par cette solution ?

En moyenne, on gagne entre 4 et 6 degrés. En journées caniculaires, lorsqu’il fait 40 degrés à l’extérieur, il y a des bâtiments tertiaires ou des industriels qui ont gagné entre 8 et 13 degrés de rafraîchissement. En gagnant en température, ces acteurs vont également économiser sur leur facture d’énergie puisque la climatisation sera moins sollicitée ou fonctionnera à des températures moins élevées qu’en temps normal. C’est une solution rentable à la fois pour l’économie des entreprises et pour l’environnement dans un contexte marqué par des températures de plus en plus élevées et la flambée des prix de l’énergie.

- Mais l’hiver, ce principe peut-il produire l’effet inverse, celui d’une surconsommation ?

Durant l’hiver, le soleil apparaît moins souvent, en nombre de jours et en nombre d’heures dans la journée qu’en été. Le soleil est également plus bas pendant la saison hivernale, c’est la façade sud qui aura l’apport de calories plutôt que la toiture. Donc, nous ne constatons pas de surconsommation en hiver dans des bâtiments traités avec notre solution. J’en profite pour répondre à une deuxième inquiétude des consommateurs. Beaucoup de clients ont peur, et à juste titre, de potentiels composés chimiques qui pourraient se retrouver dans les eaux de pluie à cause de la peinture. Nous avons mené des études sur les eaux de ruissellement, et il n’y a aucun PFAS, polluants éternels, qui finissent dans ces eaux.
 
Sur une base de 1000 m², la surface moyenne des bâtiments tertiaires de petites PME, il faut compter environ 25 euros le m². Une semaine de travaux est à prévoir pour ce type de surfaces, et tout s’effectue sans mettre en arrêt l’activité des clients.
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