À Toulouse (Haute-Garonne) et à Villenave-d’Ornon (Gironde), deux fermes aéroponiques ont été intégrées directement au cœur des infrastructures de données d’UltraEdge. Chacune de ces micro-fermes de 100 m² abrite 50 tours de culture verticale, capables de produire jusqu’à trois tonnes de légumes frais par an, tout en économisant 90 % d’eau par rapport à l’agriculture conventionnelle. Une prouesse technologique qui s’inscrit dans une démarche sociétale globale.
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Au-delà de la production, c’est tout un modèle solidaire et durable qui se construit. La totalité des récoltes est aujourd’hui redistribuée via les antennes locales du Secours Populaire à des familles en difficulté, permettant de couvrir jusqu’à 90 % des besoins en légumes frais de 70 à 80 personnes par site. Deux maraîchers ont été embauchés à temps plein pour piloter chaque ferme, formés pour essaimer ensuite sur d’autres sites. Le grand public n’est pas en reste : des ateliers de sensibilisation autour du "bien manger" sont organisés, ouvrant les fermes aux habitants des quartiers concernés.
Un écosystème au croisement des mondes
Ce projet pionnier ne se limite pas à une simple opération RSE. Il incarne une vision : celle de cités durables, où les infrastructures numériques participent à la résilience alimentaire locale. « Ce que nous construisons avec les Fermes Ionaka, ce n’est pas juste un “projet vert”, c’est un écosystème sociétal inédit associant numérique, agriculture et social », souligne Fabrice Cousin, CEO d’UltraEdge. Magalie Rosso, fondatrice des Fermes Ionaka, partage cette conviction : « Coopérer avec UltraEdge peut paraître étonnant tant nos activités semblent éloignées. Pour autant, ce qui nous réunit, c’est une même conviction : que l’entreprise a un rôle à jouer dans le quotidien des citoyens – dans l’assiette, tout simplement. »
Vers une nouvelle carte des territoires
L’ambition est claire : essaimer ce modèle dans d’autres villes, d’autres data centers. Avec sa consommation énergétique minime (30 kWh par tour et par an, soit environ 8 euros) et une productivité optimisée (36 plants par m², une croissance trois fois plus rapide que celle en pleine terre), le dispositif est pensé pour être réplicable à l’échelle nationale.