L’association de collectivités territoriales, Amorce, et le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), publient les résultats d’une enquête sur la rénovation des réseaux de chaleur anciens et défectueux.
Ce rapport publié par Amorce et le Cerema, s’appuie sur des retours d’expérience collectés au cours d’une enquête menée en 2019 sur 18 réseaux de chaleur français. Dans ce rapport « sont abordés les principales localisations et causes de dégradation des réseaux, les indicateurs permettant de faire un diagnostic, les outils de détection des fuites ainsi que les travaux de rénovation à envisager », expliquent les auteurs.
Il est ainsi rappelé que « près de la moitié des réseaux de chaleur français ont déjà plus de 40 ans ». Amorce et le Cerema ajoutent que cette enquête a permis de « mettre en avant les principales agressions externes subies par les réseaux de chaleur, et les points les plus touchés par la corrosion, susceptibles de provoquer des fuites ». Par ailleurs, les auteurs du rapport insistent sur « l’importance d’anticiper les échéances contractuelles pour définir et planifier au mieux les travaux de renouvellement à prévoir ». Les retours d’expérience font état d’une diminution des fuites et de la consommation après les travaux de rénovation. « Au-delà des travaux de rénovation, il est essentiel pour les maîtres d’ouvrage de réseau de chaleur de mener une réflexion sur l’évolution et le développement de leur réseau prenant en compte la qualité du service, la recherche d’efficacité énergétique et d’intégration de nouvelles énergies vertes », concluent Amorce et le Cerema.
Réseau de chaleur / Wikimedia Commons / DR
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