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POLITIQUES

Taxe éolien en mer : l’association Bloom dénonce une emprise de la pêche industrielle

PUBLIÉ LE 12 AVRIL 2024
LA RÉDACTION
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Taxe éolien en mer : l’association Bloom dénonce une emprise de la pêche industrielle
Crédit : @AdobeStock
L’association accuse le « lobby de la pêche » d’encourager l’installation de parcs éoliens à proximité des côtes, afin de bénéficier des taxes, perçues pour les projets situés à moins de 22 kilomètres. 

L’association Bloom accuse le comité des pêches de récupérer les bénéfices de la taxe sur l’éolien offshore pour soutenir la pêche industrielle.

Dans un rapport publié le 4 avril, Bloom dénonce une « opacité anormale » quant à l’utilisation des fonds récupérés grâce à la taxe.
Celle-ci, prévue par la loi, a pour but de compenser les effets des parcs éoliens situés à moins de 22 kilomètres des côtes. La moitié du montant de la taxe revient aux communes concernées, 35 % aux organisations professionnelles de pêche et d’élevages marins, 10 % à l’Office français de la biodiversité et 5 % à la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM).

Bloom accuse le « lobby de la pêche » de « pousser pour l’installation de parcs à proximité des côtes, contre l’avis général », afin de récupérer les taxes. Est évoqué l’exemple du projet au large de Belle-Île-en-Mer, premier parc flottant à l’échelle nationale, d’une puissance de 750 MW, qui devrait être implanté d’ici 2030.  Selon l’association, « les défenseurs du chalut » ont « détourné le processus démocratique » pour forcer l’installation du parc à proximité des côtés pour bénéficier de la taxe éolienne, « sacrifiant au passage les zones de travail de la pêche artisanale et des écosystèmes vulnérables ». A l’issue du débat public, l’option d’une installation du parc « au large » (au-delà des 22 kilomètres), avait été privilégiée.

Le comité régional des pêches estime que cette accusation s’inscrit dans le cadre d’une « campagne d’attaques très virulentes contre la pêche professionnelle » de la part de Bloom, rapporte Ouest-France.

Le conseil régional de Bretagne, accusé par l’association de soutenir la pêche industrielle a observé que « l’implantation de ce parc a fait l’objet d’une enquête publique de plusieurs mois il y a quelques années sans que l’ONG Bloom n’intervienne à quelconque étape ».
 
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