Créée en 2006 par essaimage d’un laboratoire de l’université de Limoges chargé du contrôle des résultats des prélèvements liés à l’activité minière de la Cogema en Limousin, Paerl a crée le Biosorb pour le traitement de la pollution par les radionucléides. La technique repose sur l’activation d’écorces d’arbres activées comme le serait un charbon actif.
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Depuis le début de l’année, ce non-tissé est enroulé dans une cartouche placée dans un carter. Outre, les radionucléides, le système est capable de retenir les métaux lourds (nickel, chrome, arsenic, plomb, cuivre) et précieux (platine, or, palladium). Ils sont alors soit valorisés en les récupérant dans les cendres issues de leur incinération, soit éliminer en centres de stockage des déchets.
Le coût d’une cartouche s’élève à 200 euros. Sa durée de vie varie en fonction de la concentration en métaux dans l’effluent et du débit de ce dernier. « Nous réalisons des tests en laboratoire avant l’installation chez un industriel pour évaluer le taux d’absoption du Biosorb », présente Loïc Jauberty, responsable R&D de Pearl. L’entreprise peut aussi réaliser une installation temporaire pour des essais sur site pendant un à deux mois. Elle annonce compter une demi-douzaine de références.