A l’occasion de la journée nationale de la qualité de l’air qui a eu lieu ce mercredi 18 septembre, l’association de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, Airparif, et la région Ile-de-France ont lancé un dispositif de mesure permanente des particules ultrafines.
Mercredi 18 septembre dernier, Airparif et la région Ile-de-France ont inauguré un nouvel appareil permettant de mesurer les particules ultrafines. « Cette surveillance complétera le réseau d’Airparif, avec la mise en place d’une station de référence dans l’agglomération parisienne où seront mesurés les différents paramètres liés aux enjeux sanitaires et de compréhension de la pollution particulaire en Île-de-France », précisent l’association et la Région.
Jusqu’ici, les stations d’Airparif mesuraient seulement les particules fines (PM10 et PM2,5). Or, l’Anses « confirme avec des niveaux de preuve forts, les effets sur la santé (atteintes respiratoires et cardiovasculaires et décès anticipés) liés à certaines composantes des particules de l’air ambiant dont les particules ultrafines, le carbone suie et le carbone organique », rappelle Airparif.
Renforcer la surveillance
Ces nouvelles mesures permettront notamment d’anticiper les enjeux sanitaires de ces polluants. « Le renforcement de la surveillance est nécessaire, en appui aux évaluations sanitaires, aux politiques publiques et à la mise en place de réglementations pour en réduire les impacts », estime la Région.
Airparif va également mettre en place une étude en 2020, qui aura pour but de faire des mesures simultanées sur trois sites, afin d’analyser les sources de particules liées à l’agriculture, au transport maritime et à l’activité aéroportuaire.