EMPLOI
Construction Cayola
CONTACTS
INFORMATIONS IMPORTANTES
S'ABONNER
SE CONNECTER
EAU
RECYCLAGE
ÉNERGIE
TERRITOIRES
CLEANTECH
POLITIQUES
POLLUTIONS
BIODIVERSITÉ
MOBILITÉ
EMPLOI-FORMATION
À la une \

Nouveau rapport controversé sur les effets sanitaires des compteurs communicants

Par la rédaction. Publié le 23 décembre 2016.
NEWSLETTERS
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans :
Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
PUBLICITÉ
Aussi nommés « compteurs intelligents », les nouveaux dispositifs de relève de consommation d'énergie, dont Linky (Enedis) et Gazpar (GRDF), doivent progressivement remplacer les compteurs actuels. Permettant de communiquer la consommation d'énergie et les données du compteur en temps réel avec les gestionnaires de réseaux, leur mode de connexion via courant porteur ligne (CPL) est vivement critiqué. En cause : les ondes électromagnétiques émises, qui seraient nocives pour la santé. L'étude a donc été commandée à l'Anses par la Direction générale de la santé, dans l'objectif de rassurer sur les effets sanitaires de ces compteurs, d'autant que ces ondes ont été classées « cancérogènes possibles » par l'OMS. Ce nouveau rapport confirme les conclusions de l'Agence nationale des fréquences (ANFR) : le rayonnement des ondes électromagnétiques du CPL est bien en-dessous des normes françaises. Le présent rapport estime le champ magnétique de Linky à 3,9  Volt/mètre, soit 22 fois moins que le maximum réglementaire établi à 87 Volt/mètre. Les ondes ainsi émises par le compteur Linky seraient moins nocives que celles d'une plaque à induction. A peine publié, ce rapport a très vite été accusé de faire le jeu des distributeurs, notamment par Michèle Rivasi, co-fondatrice du Centre de Recherche et d'Information Indépendant sur les Rayonnements Electromagnétiques (Criirem) et députée européenne. Elle dénonce dans un communiqué « les limites légales d'exposition aux ondes électromagnétiques, calculées sur des critères purement techniques et non sanitaires ». Considérant le nombre grandissant de personnes diagnostiquées électro-hypersensibles, l'utilité de ces nouveaux compteurs est aussi fortement remise en question par de nombreuses associations telles que Robin des Toits. Le rapport de l'Anses reste d'ailleurs prudent et précise qu'il tient compte du « peu de connaissance des autres signaux véhiculés sur le réseau électrique dans la bande de fréquence Linky » ou de « l’attente des résultats des mesures demandées au Centre Scientifique et Technique du Bâtiment ». Par ailleurs, l'Anses conclut, « qu'aucune étude de provocation en double insu n’ayant été menée sur des expositions aux champs électromagnétiques émis par les compteurs et/ou aux fréquences utilisées par ces dispositifs, il parait utile que des études portant spécifiquement sur les compteurs communicants tentent de faire la part entre de possibles effets sanitaires et le rôle éventuel d’un effet nocebo ». Une remarque qui ne passe pas auprès de Robin des Toits, qui trouve « inacceptable de mettre les effets ressentis par les personnes électro-hypersensibles sur le compte de la crainte liée à l'impact médiatique de la controverse ». Michèle Rivasi demande donc à ce qu'une étude contradictoire soit menée avec des laboratoires indépendants, « pour affiner les premiers résultats obtenus par l'Anses », tout en tirant la sonnette d'alarme sur « le brouillard d'ondes dans lequel nous vivons et à propos duquel nous devons être très vigilants ». Alors, effets sanitaires ou pas ? La controverse n'est toujours pas tranchée. Eva Gomez
Rejoignez-nous sur : LinkedIn, Youtube, Facebook et X.
À lire également
6 mars 2024
Gillard City lance le Recypark, pour une gestion mobile des déchets Le constructeur de conteneurs Gillard City a annoncé le lancement d'un système de déchetterie mobile, conçu pour rendre plus flexible la gestion des déchets. 
Gillard City lance le Recypark, pour une gestion mobile des déchets
2 janvier 2024
Suez, délégataire d’Eaux et Vilaine, gérera l’usine Vilaine Atlantique Eaux & Vilaine confie l’exploitation de l’usine d’eau potable de Vilaine Atlantique à Suez pour une durée de huit ans, à compter du 1er janvier 2024. Une optimisation des process et une sécurisation de l’approvisionnement sont la clé du contrat qui lie les différents acteurs.
Suez, délégataire d’Eaux et Vilaine, gérera l’usine Vilaine Atlantique
4 janvier 2024
Dépollution des eaux pluviales : Mont de Marsan mise sur un aquatextile L’agglomération de Mont de Marsan a entamé un vaste projet de réaménagement et végétalisation de son entrée de ville au nord-ouest. Le chantier intègre l’aquatextile GeoClean qui dépolluera les eaux de ruissellement lors de leur infiltration dans le sol.
Dépollution des eaux pluviales : Mont de Marsan mise sur un aquatextile
Tous les articles
[Vidéo] Les entreprises s'engagent pour la biodiversité avec EcoTree
VIDÉO
[Vidéo] Les entreprises s'engagent pour la biodiversité avec EcoTree
Toutes les vidéos
Dernier numéro
Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement. (supplément d’EM)
Actu réglementaire
Le coup d'oeil
Newsletters gratuites
- Gratuites
- Différents thèmes au choix
- Spécialisées dans votre secteur

Nous contacter
✎ Proposer des sujets, communiquer sur nos supports ou besoin d'aide ?
Nous contacter
En partenariat avec
Événements
+ d'événements
Emploi
- RESPONSABLE ASSAINISSEMENT F/H
- Ingénieur Production Hydrogène F/H
- Chef d'équipe d'entretien des espaces verts
- Chargé de projets gestion des déchets H/F
+ d'offres
Information importante ▶
Environnement Magazine est un site du Groupe Cayola