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BIODIVERSITÉ

Végétal local : où en est le label ?

PUBLIÉ LE 27 JUIN 2017
LA RÉDACTION
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Où en est le label Végétal local qui garantit pour les plantes, arbres et arbustes leur provenance locale avec une traçabilité complète ? Selon Plante & Cité, qui l’a créé il y a deux ans avec la Fédération des conservatoires botaniques nationaux (FCBN) et l’Afac, un réseau de professionnels de l’arbre, une trentaine de producteurs sont labellisés. Ce sont des pépiniéristes ou semenciers effectuant des récoltes de graines de base, en milieu naturel, pour leur production. Le label Végétal local accompagne également l’émergence de métiers jusqu’alors confidentiels, comme les récolteurs de graines de ligneux sauvages ou d’herbacées, de nouvelles filières dans les territoires (Aude, Pays de la Loire) et inspire d’autres marques, comme Corsica grana ou Pyrégraine de nèo, qui réveillent la production de semences de plantes d’origine corse ou pyrénéenne. Comité de marque, fort de quatre collèges, comité de suivi, apportant un regard institutionnel sur le projet, audit initial et de suivi : les choses sont faites sérieusement. « La gouvernance du label est large, confie Sandra Malaval, qui l’anime à plein temps à la FCBN. Elle implique aussi bien des entreprises que l’indispensable maillon des cueilleurs. Les profils des labellisés sont variés, tout autant que leur implantation géographique ou le type de végétaux produits. Ce label répond à une demande des gestionnaires, bureaux d’études et paysagistes qui veulent restaurer des milieux avec des végétaux adaptés aux conditions locales et reconstituer des communautés végétales cohérentes, dans une logique de génie écologique et de prévention des espèces invasives. » Lancer un label pour réintroduire une logique de circuit court, privilégier des plantes de pays, une flore sauvage et des végétaux indigènes n’est pas sans soulever des réticences de la part des producteurs, habitués à un marché très libre. Il a fallu définir ce qu’est un végétal d’origine locale et ses limites géographiques. Sur la base de leur homogénéité écologique, une carte divisant la France en onze ensembles sert de socle à la démarche. « L’enjeu est d’accorder l’offre, en constante évolution, et la demande, à tempérer pour ne pas se laisser déborder. Et d’aider tout un chacun à se l’approprier et les prescripteurs à intégrer dans leurs marchés les critères du label. Nous publions pour cela un guide méthodologique. Des collectivités s’en emparent pour leurs achats de végétaux », conclut Sandra Malaval.MB
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