Michel Temer, président brésilien, a donné son feu vert pour l’exploitation minière d’une partie de la forêt amazonienne, auparavant classée « réserve naturelle ».
Quatre millions d’hectares de forêt amazonienne viennent de perdre leur statut de « réserve naturelle ». Le président brésilien Michel Temer a permis, le 23 août 2017, l’ouverture de cette zone située au nord du Brésil à l’exploitation minière. Ces quatre millions d’hectares étaient pourtant protégés de la déforestation depuis 1984 en étant classés « réserve naturelle. »
Dès avril 2017, le ministère de l’Energie brésilien encourageait l’exploitation « du potentiel minier de la région. » D’abord défavorable à ce projet, le gouvernement de Temer est accusé par les ONG d’avoir « cédé aux lobbys de l’agrobusiness et des compagnies minières ». Le décret précise tout de même que l’abrogation du statut de « réserve naturelle », « ne remet pas en cause l’application de la loi concernant la protection de la flore et des territoires autochtones ».
En 2016, la déforestation a augmenté de 29 % par rapport à 2015, avec plus de huit hectares détruits.