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BIODIVERSITÉ

Les petites parcelles agricoles favorisent l’abondance des pollinisateurs

PUBLIÉ LE 16 FÉVRIER 2018
E.G
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Les petites parcelles agricoles favorisent l’abondance des pollinisateurs
Une équipe de chercheurs issus de 15 laboratoires européens a mené des recherches sur 229 parcelles de quatre pays européens : d’après cette étude, les petites parcelles agricoles favorisent l’abondance des pollinisateurs et la reproduction des plantes.

Les petites parcelles agricoles favoriseraient la biodiversité et en particulier l’abondance des pollinisateurs. Il s’agit de la conclusion d’une étude menée par 15 laboratoires européens, dont le Centre national de recherche scientifique (CNRS) et l’Institut national de recherche agronomique (Inra), dans quatre régions européennes et sur 20.000 pollinisateurs. Cette étude publiée le mercredi 14 février dernier dans la revue Proceeding of the Royal Society London, « porte sur l’effet de la taille des parcelles et de la diversité des cultures sur les pollinisateurs et le succès reproducteur des plantes », explique le CNRS.

Pour en venir à cette conclusion, les chercheurs ont étudié 229 parcelles en Allemagne, Espagne, France et au Royaume-Uni, dont la taille et la diversité des cultures variaient. « Les chercheurs ont identifié plus de 20.000 pollinisateurs et ont mené des expériences de transfert de pollen et de production de graines », est-il précisé. Selon ce rapport, la taille des parcelles et la diversité des cultures a un réel impact sur les pollinisateurs : « un paysage agricole fait de petites parcelles, et donc avec une forte densité de bordures de champs, favorise l’abondance des pollinisateurs, en particulier celle des abeilles sauvages », et ainsi du transfert de pollen et de la production de graines. Par contre, une plus grande diversité des cultures n’aurait pas forcément d’impact sur l’abondance des pollinisateurs, « notamment lorsque l’augmentation de la diversité est due à la présence de cultures intensives telles que la culture de maïs, peu favorables aux adventices et aux pollinisateurs », détaille le CNRS. Les chercheurs concluent donc que « des politiques agri-environnementales favorisant une réduction de la taille moyenne des parcelles cultivées pourrait donc permettre de favoriser la biodiversité tout en maintenant les surfaces de production agricole ».

Ces recherches ont été menées dans le cadre du projet international Farmland lancé en 2012 et qui avait pour but de « tester le rôle de l’hétérogénéité des cultures pour la biodiversité et les services écosystémiques dans les paysages agricoles ». Il est financé par Era-Net Biodiversa.
Pixabay
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