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BIODIVERSITÉ

La Fête de la nature, étape de la « mobilisation générale »

LAURENCE MADOUI, LE 23 MAI 2018
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La Fête de la nature, étape de la « mobilisation générale »
Nicolas Hulot appelle à une « mobilisation générale » sur la biodiversité, bientôt dotée d’un plan, « frère jumeau » de celui sur le climat. La 12 ème Fête de la nature y participe : 800 000 participants sont attendus autour de 5 000 animations valorisant les services rendus par les écosystèmes.

Certes, la Fête de la nature n’est pas encore devenue l’« équivalent de la Fête de la musique » ambitionné à son lancement. Mais entre ses débuts et la douzième édition (du 23 au 27 mai), « c’est le jour et la nuit en termes de mobilisation », assure le directeur de l’Agence française pour la biodiversité (AFB), qui fut promoteur de l’événement en tant que responsable d’ONG. Au–delà du nombre croissant de collectivités impliquées et d’animations labellisées (plus de 700 et des centaines d’autres plus modestes), Christophe Aubel note le sursaut d’intérêt des médias grand public : « Les chiffres sur le déclin des populations d’oiseaux sont connus de longue date, c’est depuis peu qu’ils font la une des journaux », relève l’ancien directeur d’Humanité et biodiversité.

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Thème de l’année : «Voir l’invisible dans la nature près de chez vous », niché entre les murs, sous les réverbères, au fond des mares, en lisière de forêt. Pour l’occasion, des réserves naturelles d’ordinaire inaccessibles sont ouvertes au public. Six établissements pénitentiaires accordent des permis de sortie à certains détenus. Récupérer des graines sous ses chaussures boueuses, calculer empiriquement l’indice de biodiversité d’un site, fabriquer une bombe à graines pour ensemencer une friche urbaine : autant d’actions simples qui reconnectent avec la nature, présentées dans une dizaine de fiches pratiques.

« Notre nourriture et notre oxygène »

Alors que les signaux négatifs se multiplient (recul des effectifs de mammifères, d’insectes, d’oiseaux), « la capacité à réagir de la société dépend de la mobilisation des citoyens », considère Bruno David, président du Muséum national d’histoire naturelle, co-organisateur de la manifestation avec l’AFB. L’engagement de la société civile n’est pas à la hauteur de celui sur le climat. Mais la biodiversité a l’avantage d’être un sujet motivant, selon François Letourneux, président de la Fête de la nature: « Les impacts des mesures en faveur des milieux et des espèces sont assez rapides, alors que l’on butte sur l’inertie du climat ».

Pour Christophe Aubel, « la Fête contribue à faire monter le sujet ». Sachant qu’il faut dépasser le stade de « l’émerveillement » : « La nature n’est pas que sympathique, elle nous est indispensable : c’est notre nourriture, notre oxygène, nos territoires. » C’est ce qu’exposent une douzaine de films courts réalisés par l’AFB, soulignant l’interdépendance entre activités humaines et biodiversité (les pollinisateurs sont à l’origine d’un tiers de notre alimentation ; sans requin, pas de coquilles Saint- Jacques, mets favori des raies dont le prédateur régule les populations).

L’Agence prépare une campagne de communication nationale pour 2019.
Prochaine étape, en préparation du plan biodiversité annoncé pour l’été : le comité interministériel – le premier sur ce sujet, insiste Christophe Aubel - du 28 juin. « Certes, le ministère de l’Ecologie est moteur, mais ce sont les politiques sectorielles qui impactent la biodiversité. »


Grenouille verte © Michel Bramard / AFB
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