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Trois questions à Henri Clément, porte-parole de l’Union nationale de l'apiculture française

Par Propos recueillis par Eva Gomez. Publié le 6 juin 2018.
Trois questions à Henri Clément, porte-parole de l’Union nationale de l'apiculture française
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Henri Clément est apiculteur et porte-parole de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf). A une semaine du lancement de l’édition 2018 des Apidays qui aura lieu du 14 au 16 juin, il revient sur l’étiquetage des pots de miel et sur la nécessité d’instaurer un « vrai plan de sauvegarde de l’apiculture ».

Qu’ont apporté les Etats généraux de l’alimentation et la nouvelle loi alimentation à la filière apicole ?

Nous sommes très satisfaits de l’avancée obtenue sur l’étiquetage des pots de miel. Nous nous battions, avec l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, contre l’étiquetage indiquant « miel issu de mélanges intra ou extra communautaires ». L’obligation de lister tous les pays de récolte est un grand pas en avant pour l’information des consommateurs, qui pourront acheter de façon plus responsable.

Les Apidays contribuent aussi à l’information des consommateurs, quel sera le thème de cette nouvelle édition ?

Nous axons cette édition sur le rôle de la pollinisation dans notre alimentation. Les consommateurs connaissent assez bien les différents produits de la ruche : le miel, la propolis, la gelée royale, etc. Mais ils ne font pas toujours le lien entre les abeilles et ce qu’ils trouvent dans leur assiette, comme par exemple les salades, les oignons, les carottes. Ainsi, dans plus de 120 lieux en France, nous organisons des activités de sensibilisation ouvertes à tous. J’aime prendre l’exemple du petit-déjeuner : si vous mangez des tartines de pâte à tartiner et de confiture, un produit laitier et buvez du café ou du thé, dans un monde sans abeilles, il ne resterait que le thé et le pain. Le consommateur n’y pense pas forcément, mais les animaux qui fournissent les laitages ont besoin de fourrage, et donc des abeilles. Une grande quantité de la diversité de nos assiettes disparaitrait en même temps que les pollinisateurs.

En tant qu’apiculteur, constatez-vous le déclin des abeilles d’année en année ?

Nous avons constaté une mortalité hivernale croissante. Les abeilles sont évidemment victimes des pesticides, des frelons asiatiques et des bouleversements climatiques. Jeudi 7 juin, une mobilisation est organisée, et nous allons manifester à Paris pour demander au gouvernement la création et la mise en œuvre d’un vrai plan de sauvegarde de l’apiculture.

Mais quelques signaux sont néanmoins positifs : L’Unaf a de plus en plus de partenaires pour son programme « Abeilles, sentinelles de l’environnement » ; de plus en plus de communes sont labellisées « Apicité » ; et le label « Bee friendly » prend également de l’ampleur auprès des agriculteurs, qui modifient leurs pratiques pour produire de façon plus responsable. Nous souhaiterions désormais que des décisions soient prises au niveau national.



Les Apidays 2018 auront lieu du 14 au 16 juin prochain dans plus de 120 lieux partout en France, avec pour thème « Sans abeilles, notre assiette aurait moins de saveurs. Agissons maintenant ».
Henri Clément, Porte-parole de l'UNAF
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