Pendant deux ans et demi, le satellite du Centre national d’études spatiales fournira des images de plus de 100 sites mondiaux.

Le 1er août 2017, le micro-satellite Venµs (vegetation and environment monitoring on a new micro-satellite) débutera sa mission : photographier plus de 100 sites mondiaux, forêts, cultures, espaces naturels protégés, en France, au Mali, en Sibérie ou en Amazonie, dans le but de suivre l’évolution de la végétation. Il s’agit d’un projet franco-israélien mis en œuvre par le Centre national d’études spatiales (CNES). « En suivant de manière précise le développement et l’état de la végétation, Venµs permettra de déterminer l’influence de facteurs environnementaux, des activités humaines et des changements climatiques sur les surfaces continentales. (…) Venµs pourrait permettre de développer des systèmes d’alerte précoce sur l’état des cultures et de la disponibilité en eau dans une perspective de gestion durable des territoires et de sécurité alimentaire », peut-on lire sur le site du CNES.

En orbite à 720 kilomètres du sol, Venµs fournira des images à haute résolution spatiale, tous les deux jours. « Aucun capteur embarqué sur un stallite en orbite ne combine actuellement une telle fréquence de revisite et finesse spatiale pour le suivi de la végétation, en contrepartie, toute la planète ne peut être observée », explique le CNES. Venµs opérera pendant deux ans et demi sur la mission scientifique de suivi de la végétation. Il entrera ensuite en phase de mission technologique sur la propulsion électrique, à 410 kilomètres de la terre pendant un an. Le micro-satellite sera lancé depuis le centre spatial guyanais Kourou, début août. Les premières données sont attendues pour le 17 août.