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La Fnade pose les bases du « pacte de confiance »

Par Laurence Madoui. Publié le 1er juin 2018.
La Fnade pose les bases du « pacte de confiance »
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Structurer des filières vertueuses de valorisation des déchets organiques requiert des soutiens publics, plaide la Fnade. Aides à l’investissement et tarifs d’achat d’énergie avantageux sont indispensables pour assurer la rentabilité des installations, selon la fédération des professionnels du déchet, qui consacrait au sujet une table ronde, le 31 mai.

Qua-li-té : c’est le maître-mot de la Fédération nationale des activités de la dépollution et de l’environnement (Fnade, 1), en amont des débats sur le « pacte de confiance » annoncé pour 2018 par la feuille de route pour l’économie circulaire d’avril dernier. Visant à « mettre en place des filières vertueuses », ce pacte est axé sur un renforcement des normes afin de favoriser l’emploi dans l’agriculture des « matières fertilisantes et supports de cultures (…) issus de l’économie circulaire » par rapport aux autres types de fertilisants.

Si les composts et digestats « ne sont pas d’une qualité parfaite pour un retour au sol, la filière ne se développera pas, affirme le président de la Fnade, Jean-Marc Boursier. Nos produits doivent se comparer favorablement aux fertilisants auxquels on vise leur substitution, en étant moins chers à valeur agronomique identique ».

Extraire la ressource des poubelles

Aujourd’hui, seuls 40 % des 20 Mt/an de biodéchets issus des ménages et des entreprises sont valorisés, sous forme de fertilisants et d’énergie. La mobilisation de la ressource reste à concrétiser. Dans la grande distribution, l’obligation de tri à la source « se met en place très, très lentement », admet Sophie Gillier, de la fédération Perifem. Si la majorité des hypermarchés se conforme à la loi sur la transition énergétique de 2015, les petits commerces peinent à organiser des solutions de tri-collecte-valorisation, observe la chargée de mission environnement.

Sur le gisement ménager des déchets alimentaires, l’instauration d’une redevance incitative est certes porteuse de résultats : le Syndicat mixte Thann-Cernay (Haut-Rhin), qui la pratique depuis la fin des années 2000, collecte ainsi 60 kg/an/hab. de biodéchets et seulement 94 kg/an/hab. de déchets résiduels (contre 268 kg en moyenne nationale). Mais on ne note pas encore de décollage de la tarification incitative, censée couvrir 15 M d’habitants en 2020 et 25 M en 2025 (loi de 2015).

Viabiliser les installations

Sur la valorisation énergétique, Anne-Valérie Goulard, présidente du collège « valorisation biologique » de la Fnade, appelle à la stabilité du cadre économique. « Il y a cinq ans, la cogénération avait les faveurs des opérateurs car le tarif d’achat de l’électricité était intéressant. Aujourd’hui, c’est l’injection du biogaz dans le réseau qui s’avère attractive. Mais les sites de cogénération doivent vivre au-delà des 15 ans de durée du contrat d’achat ! Comment asseoir le modèle économique dans un contexte si mouvant ? »

Pour le gaz comme pour l’électricité, la Fnade plaide pour des tarifs suffisamment rémunérateurs, d’autant que les unités valorisant la matière organique sont « les moins rentables de toutes les installations de traitement des déchets, malgré les aides à l’investissement de l’Ademe (20 à 30 %) – dont les fonds tendent à décliner, relève Jean-Marc Boursier. L’ancienne ministre Ségolène Royal tablait sur 1 000 méthaniseurs en 2025. A cette date, le parc sera au quart de l’objectif, tout au mieux ».
DR
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