Dans une synthèse des 4e assises nationales des énergies marines renouvelables, l’Ademe fait le point sur l’activité industrielle du secteur.
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) vient de publier la synthèse des 4e Assises nationales des énergies marines renouvelables organisées par le Syndicat des énergies renouvelables (SER). Elles se sont tenues en mars 2017 au Havre.
En 2016, d’après l’Ademe, les énergies marines renouvelables (EMR) ont créé 2 086 emploi et représentaient 1,3 milliards d’euros de chiffre d’affaire. 1 696 emplois ont été créés dans les entreprises prestataires ou fournisseurs de la chaîne de valeur, 233 emplois chez les développeurs et exploitants, et 157 dans les organismes de formation et de recherche et développement, précise la synthèse. « Encore expérimentale il y a quelques années, la filière prend son envol et l’exploitation des énergies marines renouvelables devient une réalité économique industrielle » : d’ici 2020-2023, six nouveaux parcs « éolien posé » seront déployés à l’Ouest de la France, « permettant la création de 10 000 emplois » supplémentaires. Selon l’observatoire des EMR, l’éolien posé est la technologie qui emploie le plus, avec 57 % des emplois, suivie par l’éolien flottant (18%) et l’hydrolien (14%). L’énergie thermique des mers représente 5 % des emplois des EMR, le houlomoteur 1 %.
3 000 MW d’éolien en mer posé mis en service en 2023
Actuellement, 29 projets EMR sont en cours en France métropolitaine et dans les territoires d’Outre-mer. La Normandie, la Bretagne et le Pays de la Loire sont les zones les plus en avance sur les EMR. L’Occitanie se tourne vers l’éolien flottant, tandis que la Nouvelle Aquitaine et la région PACA sont en train de rattraper leur retard, précise la synthèse de l’Ademe. L’ancienne ministre de l’Environnement, de l’énergie et de la mer, Ségolène Royal, avait indiqué les objectifs de la Programmation pluriannuelle de l’énergie pour 2023 : « 3000MW mis en service, pour l’éolien en mer posé, et jusqu’à 6 000 MW supplémentaires attribués par appels d’offres ; 100MW en service pour l’éolien flottant et l’hydrolien, et jusqu’à 2000MW de plus, attribués par appels d’offres. »
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