Ce mardi 30 janvier, s’ouvre la 19e édition des Assises européennes de la transition énergétique, à Genève en Suisse. L’occasion pour les acteurs privés et publics de débattre de la mise en œuvre d’une transition énergétique aux échelles locale, nationale, européenne et internationale.
Durant trois jours, du 30 janvier au 1er février, le Palexpo de Genève accueille des acteurs privés et publics – élus locaux, entreprises, chercheurs, citoyens – et plus de 250 intervenants pour des sessions plénières, ateliers professionnels, ou stands d’orientation vers les métiers de la transition énergétique. Un "village de la transition" accueille également une vingtaine de stands d’organisations privées et publiques, pour présenter "des projets pour l’habitat, la mobilité, les modes de vies de demain". Au total, environ 3.500 participants sont attendus jusqu’à jeudi. Le thème de cette édition 2018, « coopérer pour réussir », met en lumière la nécessité d’unir tous les acteurs autour de la transition énergétique.
Pour réussir une transition énergétique à l’échelle européenne, il s’agirait donc notamment de « compter sur les fortes collaborations privé/ public », comme l’a évoqué Roberto Bocca, membre du World Economic Forum, mais aussi sur l’innovation et la digitalisation des mesures d’énergie ainsi que l’utilisation des données générées.
En ouverture de ces Assises, les ministres suisses et français chargés de l’environnement, Doris Leuthard et Nicolas Hulot, ont rappelé la mise en place d’actions nationales en faveur de la transition énergétique. Doris Leuthard a notamment souligné l’urgence de cesser les subventions aux énergies fossiles, qui représentent « 260 milliards de dollars au niveau mondial ». De son côté, Nicolas Hulot a rappelé la nécessité de « passer à la vitesse supérieure à tous les échelons : locaux, nationaux, européens et internationaux ». Il a également rappelé les principales mesures annoncées par la France et confirmé la passage de la taxe carbone à 90 dollars la tonne d’ici 2022.