Le développement du recours aux gaz renouvelables pourrait permettre à l’Europe d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et d’économiser 140 milliards par an d’ici 2050, d’après une étude publiée le 22 février dernier par le consortium Gas for Climate.
D’après un rapport publié le 22 février dernier par le consortium Gas for Climate, dont font notamment partie TIGF et GRTgaz, la production européenne de gaz renouvelables pourrait augmenter de plus de 120 milliards de mètres cubes par an d’ici 2050. Cette étude a été menée par le cabinet Ecofys (filiale du groupe Navigant), pour le compte de Gas for Climate. Selon ce rapport, « en utilisant le biométhane dans les infrastructures existantes pour le chauffage des bâtiments, pour la production de l’électricité (en complément de l’éolien et du solaire), ou pour le transport terrestre et maritime, l’Europe économiserait 140 milliards d’euros par an d’ici 2050 par rapport à un scénario « tout électrique », soulignent TIGF et GRTgaz dans un communiqué commun.
Au regard de ces résultats, les P-DG de neuf membres du consortium, dont Thierry Trouvé (GRTgaz) et Dominique Mocly (TIGF) s’engagent à atteindre « un objectif d’émissions nettes nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050 » : « Nous entendons faciliter un large déploiement de la production européenne d’hydrogène renouvelable et de biométhane, pour qu’elle soit transportée, stockée et distribuée via les infrastructures gazières existantes en complément de la production d’électricité d’origine renouvelable. Cette stratégie permettrait à l’Europe d’atteindre à moindre coût ses objectifs dans la lutte contre le réchauffement climatique tout en améliorant son indépendance énergétique », déclarent-ils.