Jeudi 8 mars dernier, l’observatoire de la Commission de régulation de l’énergie a publié son bilan de l’ouverture des marchés de détail de l’énergie au 31 décembre 2017. Il en ressort notamment que les fournisseurs historiques perdent du terrain face aux fournisseurs alternatifs.
Selon le bilan de l’ouverture des marchés de détail de l’énergie au 31 décembre 2017, publié le 8 mars dernier par l’observatoire de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le nombre de sites non résidentiels en offre de marché chez les fournisseurs historiques d’électricité et de gaz naturel sont en baisse : au quatrième trimestre 2017, « en électricité, sur un total de 5 millions de sites non résidentiels, 1.723.000 sites sont en offre de marché, soit une progression de 0,6 % », indique la CRE. Une hausse due à l’augmentation du portefeuille des fournisseurs alternatifs, avec « un million de sites en portefeuille, soit une progression de 2,2 % », est-il précisé. Chez les fournisseurs historiques, le nombre de site en offre de marché est en baisse de 1,7 %.
Concernant le gaz naturel, « la quasi-totalité des sites non résidentiels sont en offre de marché : 590.000 sites sur un total de 662 000, soit 89 % », détaille la CRE. Là aussi, les fournisseurs historiques connaissent une perte de vitesse avec -0,8 % de sites en offre de marché, « au profit des fournisseurs alternatifs (+2,4%) ». Ainsi, « sur le segment non résidentiel, la part de marché des fournisseurs alternatifs s’élève désormais à 41 % des sites et 67 % de la consommation », conclut la CRE.
En réaction à cette publication, le fournisseur alternatif Plüm Energie se réjouit de constater que « les consommateurs sont de plus en plus nombreux à quitter les tarifs réglementés, en particulier pour l’électricité ». Le fournisseur alternatif précise dans son communiqué que « presque 5,9 millions de foyers (soit 18%) ont désormais une offre à prix libre », ce qui représente une hausse de 6,8% en un trimestre.