Dans son avis intitulé « l’hydrogène, un vecteur d’avenir de la transition écologique » publié le mardi 3 avril, l’Ademe fait un point sur l’évolution de la filière hydrogène et sur les futures contributions de ce vecteur à la transition énergétique.
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Une opportunité pour l’industrie et la création d’emplois
De plus, l’hydrogène apporte de nouvelles solutions d’électromobilité : l’hydrogène embarqué permet de garantir une autonomie pour les véhicules utilitaires légers notamment. « Cela concerne ainsi en priorité les véhicules à usage professionnel, qu’ils soient terrestres, maritimes, fluviaux, ferroviaires », précise l’avis. Mais ces solutions sont encore très coûteuses, relève l’Ademe. Enfin, l’hydrogène apparaît comme une opportunité industrielle : « L’industrie emploie actuellement plus de 900.000 tonnes d’hydrogène par an, produit à partir de combustibles fossiles, ce qui représente 7,5% des émissions de gaz à effet de serre de l’industrie française », est-il rappelé. Il s’agit de progressivement substituer des ressources renouvelables aux ressources d’hydrogène fossibles. « La fabrication des équipements de la chaîne hydrogène représente des enjeux de diversification pour de nombreux acteurs industriels ; ces technologies peuvent irriguer des secteurs variés – énergie, réseaux, télécoms, bâtiments, numérique, transport, aéronautique – en créant de la valeur ajoutée pour des intégrateurs de solutions », précise l’Ademe. Enfin, la filière hydrogène a un potentiel de création d’emplois aussi bien dans les PME que les ETI ou les grands groupes industriels.