La France pourrait « accélérer fortement le déploiement des énergies renouvelables solaires et éoliennes et parallèlement réduire ses capacités nucléaires d’environ un tiers d’ici 2030, sans renoncer à fermer ses centrales à charbon d’ici 2022, et en réduisant les émissions de CO2 du secteur électrique », selon une étude publiée ce 20 juin par Energy Union Choices. Celle-ci démontre que la baisse des coûts des énergies renouvelables et de leurs technologies va engendrer un bouleversement de « l’équation économique du secteur électrique européen ». Ainsi, Energy Union Choices estime que pour l’avenir du système électrique français, il s’agirait de tirer partie de la baisse rapide des coûts des technologies renouvelables, du pilotage des consommations et de la coopération transfrontalière.
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Des pistes pour la révision de la PPE
Anne Bringault, coordinatrice pour la transition énergétique au Réseau Action Climat (RAC) et au Cler-Réseau pour la transition énergétique, estime que « cette étude démontre le formidable potentiel de développement des énergies renouvelables et l’opportunité ainsi offerte de fermer à la fois les centrales à charbon françaises et des centrales nucléaires. La PPE devra intégrer ces nouveaux éléments pour faire enfin un choix clair pour notre futur ». A dix jours de la fin du débat public sur la révision de la PPE, les ONG s’inquiètent en effet de voir le gouvernement « faire fausse route » sur l’avenir du système électrique français, notamment en retardant la sortie du nucléaire.