CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Mobilité > Nouveau Vélib' à Paris : face au fiasco, les usagers dédommagés
MOBILITÉ

Nouveau Vélib' à Paris : face au fiasco, les usagers dédommagés

PUBLIÉ LE 16 JANVIER 2018
EVA GOMEZ
Archiver cet article
Nouveau Vélib' à Paris : face au fiasco, les usagers dédommagés
Alors que le déploiement du nouveau Vélib’ parisien a pris un retard conséquent, et face au mécontentement des usagers, le Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole a annoncé des dédommagements la semaine dernière. Le service devrait être optimal en avril 2018.

Lancé en grandes pompes au dernier trimestre 2017, le nouveau Vélib’ parisien peine à convaincre les usagers. En cause : des objectifs de déploiement non remplis, des stations vides, des problèmes techniques ou encore des difficultés à joindre le service client. Face à cette situation, les élus du Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole, qui réunit 67 collectivités ont rappelé dans un communiqué « leur exigence d’une continuité du service public Vélib’ et les engagements pris par le groupement Smovengo ».

« Au vu du nombre insuffisant de stations en service début janvier et des améliorations indispensables pour mieux informer les usagers, les élus du Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole ont exigé du titulaire du service Vélib’ le doublement des équipes sur le terrain et au centre d’appels pour respecter au plus vite ses obligations contractuelles au début du service », poursuit le syndicat. Il est également précisé que ce retard de déploiement va engendré des pénalités financières. Pour dédommager les usagers, le syndicat a offert un crédit de 3 heures aux abonnés. « Les élus du Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole ont également décidé d’appliquer une remise de 50 % sur les mensualités de janvier, février et mars pour les nouveaux abonnés Vélib’ ainsi que pour ceux arrivant à renouvellement », indique le communiqué.

Un déploiement optimal d’ici avril 2018 ?

Dans un courrier à la présidente du Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole, Catherine Baratti-Elbaz et à la maire de Paris Anne Hidalgo, le président du groupe écologiste de Paris, David Beillard fait part de son inquiétude face à « l’interruption partielle du service » : « Nous craignons que ce retard ne décourage les Parisiennes et les Parisiens d’utiliser Vélib’ et n’entache fortement la notoriété du service qui jusque ici était très apprécié de nos concitoyennes et concitoyens », écrit-il, après avoir rappelé que le service a dépassé la barre des 300.000 abonnés en 2016. Par ailleurs, le groupe écologiste de Paris estime que les compensations annoncées par le syndicat ne sont pas suffisantes, surtout étant donné que le service ne devrait être optimal qu’à partir d’avril 2018, comme l’a annoncé Smovengo. « Nous vous demandons donc que les mois de janvier, février et mars soient offerts à tous les abonné.e.s, mensuels et annuels », réclament-ils.

« Nous demandons (…) une compensation adéquate »

De leur côté, les usagers ont partagé leurs mauvaises expériences sur les réseaux sociaux et une pétition a été lancée sur Change.org, réunissant plus de 2.430 signatures. Celle-ci rappelle l’objectif de 600 stations censées être en service au premier janvier 2018. « Ce 3 janvier, seul 68 stations apparaissent sur la carte, dont 2 en travaux, et 6 sans vélos ni attaches : il s’avère qu’elles sont encore en travaux », indique la pétition, qui estime également que la compensation prévue n’est pas à la hauteur des difficultés éprouvées. « Nous demandons une communication réelle et réaliste sur les stations en état de fonctionner et celles qui le seront ainsi que sur les problèmes technique. Et une compensation adéquate : par exemple en ne facturant pas le service tant que le premier objectif de 600 stations en état n’est pas atteint », écrivent les usagers à l’origine de cette pétition.

Anne Hidalgo a indiqué mercredi 10 janvier à l’antenne de France Bleu Paris que la mairie « [tapait] du poing sur la table auprès de cette société qui a gagné un marché conformément à la loi» .
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
La RATP obtient la gestion des transports en commun à Lyon
La RATP obtient la gestion des transports en commun à Lyon
Electra nomme Arthur Marronnier au poste de directeur énergie
Electra nomme Arthur Marronnier au poste de directeur énergie
Île-de-France Mobilités se tourne vers des bus moins carbonés
Île-de-France Mobilités se tourne vers des bus moins carbonés
Les véhicules Crit’Air 4 interdits à Lyon, Grenoble et Strasbourg
Les véhicules Crit’Air 4 interdits à Lyon, Grenoble et Strasbourg
Tous les articles Mobilité
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS