Depuis vendredi 1er septembre 2017, les nouveaux protocoles européens d’évaluation des émissions des véhicules légers sont entrés en vigueur. Les constructeurs vont ainsi devoir mettre en place de nouveaux test d’émissions polluantes en laboratoire, mais aussi en conditions réelles. Une mesure imposée par l’Union Européenne, après le Dieselgate, qui a permis d’établir que de nombreux véhicules, et pas uniquement du constructeur Volkswagen, dépassaient le seuil réglementaire d’émission d’oxydes d’azote (NOx) notamment.
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Vers la disparition du facteur de conformité
Un test en conditions réelles (RDE) s’ajoutera au test en laboratoire. En effet, les émissions évaluées en laboratoire sont dans une majorité de cas, moins élevées que lors des tests sur route. Ce protocole RDE se mettra également en place progressivement : dès maintenant pour les nouveaux modèles, et dès septembre 2019 pour l’ensemble des véhicules sur le marché. Le « facteur de conformité », qui permet aux constructeurs d’aller au-delà du seuil réglementaire de 80 mg d’émissions de NOx par kilomètre, sera de 2,1 jusqu’au 1er janvier 2020. Les véhicules pourront ainsi émettre jusqu’à 168 mg de NOx par kilomètre. Ce facteur sera ensuite abaissé à 1,5, soit 120 mg de NOx par kilomètre. L’objectif est de progressivement l’abandonner, « au plus tard d’ici 2023 » d’après la Commission européenne.