A l’occasion de la journée nationale de la qualité de l’air, l’association Airparif et ses onze partenaires, ont lancé un laboratoire collaboratif pour encourager l’innovation : pollution atmosphérique, mobilité, air intérieur, information des citoyens… sont autant de thèmes qui seront développés au sein d’Airlab.
Le 20 septembre 2017, l’association de surveillance et de mesure de la qualité de l’air parisien Airparif, a lancé Airlab : un laboratoire que l’association présente comme le « premier accélérateur d’innovation pour la qualité de l’air. » Lancé avec 11 partenaires, dont la région Ile-de-France, la mairie de Paris, la métropole du Grand Paris, Veolia, Engie ou encore l’Icade, Airlab rassemble des entreprises, instituts de recherche, collectivités, citoyens, ingénieurs, designeurs… Dans une démarche collaborative d’innovation ouverte, « les partenaires mobilisent leur expertise, leurs innovations, leurs terrains d’expérimentation, leur réseau local et international. Ils soutiendront et accompagneront les projets à venir », précise Airparif dans un communiqué. La Région Ile-de-France a d’ores-et-déjà financé la préfiguration du laboratoire d’innovation, « qu’elle a intégré à son plan "Changeons d’air en Ile-de-France", voté en juin 2016 », rappelle Airparif.
Déjà six projets en cours
Les recherches développées au sein d’Airlab, le seront avec la mise à disposition de l’expertise et des outils d’Airparif. Airlab aborde selon l’association, « l’ensemble des thématiques liées à la qualité de l’air : mesure précise des émissions et des niveaux de pollution ; diminution des émissions selon les sources (transports, agriculture, industrie et bâtiments) mais aussi dépollution des sites et des édifices et lien avec le changement climatique ». Six projets sont déjà lancés :
- « #Airinfos » (Airparif et ville de Paris), pour une meilleure information des parisiens sur la qualité de l’air grâce au budget participatif de la ville de Paris ;
- « Capter les mobilités pour faire évoluer les comportements » (Citelum – Groupe EDF), pour mesurer et orienter les mobilités afin de réduire la pollution liée au trafic ;
- « Circuits de livraison et mesure de la pollution en mobilité (SNCF logistics), avec la mise en circulation fin 2017 d’un véhicule électrique expérimental de mesure de la qualité de l’air ;
- « Mieux se chauffer en ville pour améliorer la qualité de l’air » (Engie), pour identifier les impacts du chauffage au bois sous toutes ses formes et « proposer des solutions pour faire évoluer les usages et les comportements » ;
- « La pollution en temps réel, rue par rue, en API » (Airparif), une interface de programmation pour développer des applications mobile regroupant plus de 30 millions de données par heure sur la qualité de l’air en Ile-de-France ;
- « Un souffle nouveau dans le bâtiment » (Veolia – Icade), pour l’amélioration de la qualité de l’air intérieur selon la configuration des bâtiments.
Airlab possède un guichet pour les initiatives innovantes, et compte être porteur d’appels à projets. Le laboratoire va également mettre à disposition en open data, toutes les données collectées pour les recherches et les projets. « L’accès aux données utiles pour la qualité de l’air est un ennjeu crucial de toute innovation dans le domaine », estime Airparif. Certaines données sont d’ailleurs déjà disponibles.
Crédit : Airparif - Airlab
À lire également
Tous les articles POLLUTIONS