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La RATP ouvre ses données sur la qualité de l’air dans le métro et le RER

Par Anthony Laurent. Publié le 18 avril 2018.
La RATP ouvre ses données sur la qualité de l’air dans le métro et le RER
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Le 12 avril dernier, la RATP a lancé un site internet pour informer en temps réel les usagers de la présence de certains polluants dans ses stations et ses gares. Parallèlement, la Régie a lancé un plan de rénovation de ses systèmes de ventilation pour améliorer le renouvellement de l’air intérieur.

La RATP a décidé de jouer la carte de la transparence. Depuis le 12 avril dernier, la Régie a mis en ligne ses données sur la qualité de l’air de trois stations du métro et du RER (Châtelet, Auber et Franklin-Roosevelt). L’objectif de cette démarche, concrétisée par l’ouverture d’un site internet dédié ? Mettre à disposition des usagers, mais aussi des entreprises et des chercheurs, les mesures en temps réel de quatre catégories de polluants : le dioxyde de carbone (CO2), les oxydes d’azote (NOx) ainsi que les particules fines PM 2,5 et PM 10. La température et l’humidité relative des espaces souterrains sont également mesurées.

Si ces deux derniers paramètres permettent de suivre le « confort climatique » des voyageurs, le CO2 représente « un indicateur du renouvellement de l’air dans les gares et les stations. Les NOx, quant à eux, ont principalement pour origine l’air extérieur, et en particulier les émissions dues au trafic routier. Les particules fines – constituées majoritairement de fer – présentes dans les enceintes ferroviaires souterraines proviennent, elles, à la fois de sources extérieures et de sources internes, via essentiellement les systèmes de freinage des matériels roulants », fait savoir Sophie Mazoué, responsable développement durable à la RATP.

Un plan de rénovation des systèmes de ventilation de 45 millions d’euros

La Régie a mis en place un réseau de surveillance de la qualité de l’air du métro et du RER depuis 1997. Baptisé « Squales » (pour Surveillance de la qualité de l’air de l’environnement souterrain), ce réseau, géré par le Laboratoire essais et mesures (LEM) de la RATP, est composé de trois sites de mesures implantés dans des « lieux représentatifs » des espaces souterrains du réseau francilien. « Ces baies de mesures permanentes sont complétées par la mise en œuvre de mesures ponctuelles en différents points du réseau – comme les salles de correspondance – pour évaluer les teneurs dans l’air des composés organiques volatils ou encore des hydrocarbures aromatiques polycycliques, par exemple », indique Sophie Mazoué. Et de préciser : « A la différence de l’air extérieur, il n’existe pas encore de normes réglementaires concernant l’air intérieur dans les espaces publics. »

Pour améliorer le renouvellement de l’air dans son réseau souterrain, la RATP a lancé en 2016 un vaste plan de rénovation de ses systèmes de ventilation, pour un montant total de 45 millions d’euros. Près de la moitié de ses 342 ventilateurs de tunnels sont concernés. Des efforts sont également portés sur l’optimisation des systèmes de freinage des matériels roulants.
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