A Paris, Lyon et Marseille, les sportives et sportifs sont exposés à des concentrations inquiétantes de dioxyde d’azote (NO2), d’après un rapport publié le 11 juin dernier par l’ONG Greenpeace France.
Greenpeace France a publié le 11 juin dernier, les résultats d’une étude pour laquelle les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) ont été mesurées aux abords de six terrains de football situés à Paris, Lyon et Marseille. « Sur sept sessions de mesures de deux heures, les résultats de six d’entre elles se situent au dessus de la valeur limite annuelle moyenne imposée par l’Union européenne », indique Greenpeace France. Pour rappel, cette valeur limite annuelle se situe à 40 µg/m³. Les résultats de ces mesures sont préoccupants, estime l’ONG, car ces concentrations de NO2 « interviennent dans des lieux et à des heures où enfants et adultes peuvent pratiquer une activité physique et donc inhaler 4 à 10 fois plus de polluants atmosphériques qu’au repos ».
La concentration la plus élevée a été relevée à Marseille, avec 120 µg/m³ mesurés sur le terrain La Martine. Sarah Fayolle, chargée de campagne Climat et Transports à Greenpeace France, estime que « nous devons pouvoir bouger et respirer sans danger, en ville comme ailleurs. Cela implique d’agir sur les causes structurelles de la pollution de l’air, au premier rang desquelles le trafic routier. Les responsables politiques des grandes villes et agglomérations, les maires en particulier, ont le pouvoir et le devoir de rendre nos villes plus respirables en les libérant progressivement, mais rapidement, des voitures individuelles, diesel d’abord, puis essence. Ils doivent promouvoir les alternatives : transports en commun et vélo en tête ».